Les cambriolages se multiplient à la rue Mandessi Bell.

« On a l’impression qu’ils font le tour des particuliers et des espaces commerciaux sur notre rue ». Germaine Pindy, habitante à la rue Mandessi Bell, du côté de l’hôtel des Roses à Bali, déplore les coups de vol qui se multiplient dans le coin depuis quelque temps. « Deux mois » exactement, dans une plainte adressée à la police et à la gendarmerie. Leur domicile a ainsi été cambriolé dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre dernier. Les malfaiteurs se sont attaqués au véhicule de la maitresse de céans, Mathilde Ebelle Pindy, forçant les portières et démontant les pièces de la voiture, qui sortait tout droit du garage.

Cette visite n’était pas la première des malfrats. Il y a six mois, c’est tout un magasin plein de cocottes minutes, lits, matelas, ventilateurs et autres qui avait été vidé. Et les cambrioleurs revenaient ainsi à la charge, malgré une barrière qui s’était élevée jusqu’à 2,5 mètres, afin de prévenir tout nouveau braquage. Un obstacle vite surmonté. La semaine d’avant, c’est des espaces commerciaux qui recevaient les attentions des braqueurs. Entre autres un prêt-à-porter et un salon de coiffure. Sans compter quelques autres domiciles privés et un cabinet conseil auparavant.

Pour Germaine Pindy, « c’est la psychose depuis deux mois. La nuit, on ne dort pas, on doit veiller. Le plus curieux, c’est qu’il y a des gardiens sur toute cette rue, mais tout ce qu’ils répondent, c’est qu’ils n’ont rien vu ». Et l’insécurité ne se limite pas aux maisons : « Les motos agressent dans la nuit. Pourtant, leur circulation a été interdite depuis l’année dernière. La situation est invivable ». Ce que la riveraine attend aujourd’hui, c’est la descente sur le terrain des forces de sécurité pour que les habitants puissent à nouveau dormir sur leurs deux oreilles.