La tradition se perpétue. Pour la 5e année consécutive, son don sous la forme de paquet minimum au profit de toutes les écoles primaires publiques, privées et confessionnelles du département, est arrivé à point nommé le 30 août 2013, pour permettre un démarrage effectif des cours et un déroulement serein de l’année scolaire. La cérémonie, qui avait pour cadre l’hôtel de ville de Sangmélima, s’est déroulée en présence des autorités administratives, traditionnelles et religieuses avec à leur tête le sous-préfet Damien Owono, représentant le préfet, Bernard-Marie Mba. Le secrétaire général des services du Premier ministre, fils d’enseignant et ancien élève de Sangmélima, s’est fait représenter par le Conseiller technique, Etienne Assiga Ateba. L’agrégé en économie a témoigné de la solidarité agissante d’une élite envers la communauté éducative du Dja-et-Lobo, département jadis leader au plan scolaire mais qui a vu ses performances dégringolées au fil des ans.

A côté des efforts des pouvoirs publics, l’acte de foi et d’intérêt du ministre en la jeunesse scolaire, le geste philanthropique de Louis-Paul Motaze qui a une valeur symbolique, a fort heureusement contribué à inverser la tendance et à faire virer les indicateurs au vert entre 2009 et 2013, que ce soit pour les taux de redoublement, de réussite ou de la couverture des programmes. Pour l’Abbé Christian Ateba Obame, représentant de l’évêque Christophe Zoa, le précieux cadeau devenu habituel du ministre a de manière indiscutable impacté positivement l’embellie retrouvée au niveau du secteur éducatif d’un diocèse qui compte à ce jour 28 écoles. Après avoir symboliquement reçu le don d’une valeur de 15,5 millions de F, les huit inspecteurs et le secrétaire à l’éducation ont déchargé les stocks de fournitures et autres matériels scolaires, constitués de 1500 cahiers de préparation, 1353 boîtes de craies, 6000 stylo à bille bleu et rouge, ainsi que des livres de Français, de Mathématiques et d’Anglais. Sur cinq ans, l’investissement devrait plafonner autour de 80 millions de F. Et comme chaque école est supposée déjà avoir une petite bibliothèque, Louis-Paul Motaze, pour qui l’éducation est le moyen le plus idoine pouvant permettre à la jeunesse d’apporter sa contribution à l’émergence du Cameroun, a promis que des contrôles passeront. Histoire de s’assurer de l’usage fait à bon escient ou non de tant d’appuis.