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Dossier de la Rédaction

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La grippe sévit à yaoundé

Les familles se plaignent des nez qui coulent et des céphalées. Les pharmacies s’en portent bien.

Toute une famille malade de grippe, les uns après les autres. Le chef de famille relate que pendant un mois, il avait en permanence un malade de grippe dans sa maison. Son épouse l’a particulièrement inquiété : trois semaines de souffrance. Puis le mauvais vent est passé. « C’est ça les caprices de la grippe !  », affirme Dr Valentin Fokouo, spécialiste ORL en service dans un hôpital de référence de Yaoundé. « C’est une maladie banale, mais très contagieuse. Elle se manifeste par une rhinite inflammatoire (inflammation du nez). Soignée ou pas, la maladie finit par passer au bout de trois à sept jours, sauf dans les cas de complication ».

Le médecin confirme que plusieurs patients viennent à l’hôpital avec des symptômes : le nez qui coule, les céphalées, la fièvre, les courbatures. Mais ces symptômes, insiste-t-il, ne sont pas spécifiques à la grippe. Ce sont aussi des signes de certaines maladies respiratoires. « Dans son cabinet, le médecin, pour être certain qu’il s’agit d’une grippe, doit prescrire des examens des sécrétions nasales ou des pharyngées. Mais c’est extrêmement coûteux et compte tenu de la banalité de la maladie, le clinicien ne les juge pas souvent  opportuns», soutient Dr Fokouo. A partir des seuls signes cliniques, le médecin affirme aussi qu’il est presqu’impossible de savoir s’il y a résurgence de la grippe ou pas. Par contre, il assure qu’une étude est actuellement en cours au Centre Pasteur du Cameroun pour déterminer la prévalence réelle de cette maladie au sein de la population. C’est à l’issue de cette étude qu’on saura si la grippe est un problème de santé publique au Cameroun ou non.

Dr Fondjo de l’hôpital Général de Yaoundé  estime que sur trente cas de consultation journalière qu’il fait, il n’y a pas plus de quatre cas de grippe recensés.

Pourtant dans les pharmacies, le Yindol, le Doliprane, les autres formes de paracétamol, l’Actised, le stérimar, les antigrippaux passent, auxquels s’ajoutent les vitamines et les antibiotiques. Dans une pharmacie de la place, on a observé une pique de la vente de ces médicaments en août. Là, le pharmacien note que les ventes des antigrippaux sont passées de 53% au mois d’avril à 106% en août. Cela s’achète avec ou sans ordonnance, par le simple fait, pense l’agent des rayons,  « que ce ne sont pas des maladies graves et les patients viennent directement à la pharmacie sans passer par les hôpitaux ».

Néanmoins, Dr Fokouo affirme qu’un quart de la population souffre de la rhinite allergique que les patients confondent soit à la grippe, soit à la sinusite.  Les symptômes sont les mêmes. La différence s’établit au niveau des sécrétions nasales. Elles sont claires lorsqu’il s’agit des allergies, mais quand c’est la grippe, elles  s’épaississent au fur et à mesure et peuvent même prendre la coloration jaune. Dr Fondjo de l’hôpital Général de Yaoundé  estime que sur trente cas de consultation journalière qu’il fait, il n’y a pas plus de quatre cas de grippe recensés.

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