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Dossier de la Rédaction

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Revoici Adala Gildo

L’artiste a revisité à sa manière ce rythme lors d’un spectacle mercredi dernier à l’Institut Goethe de Yaoundé.

Un bonnet rouge, illustrant la passion qui anime son esprit, un boubou blanc exprimant la pureté de son art, un dynamisme faisant oublier qu’il a dépassé quarante ans de carrière. Adala Gildo n’a pas eu besoin de grand-chose pour faire son show. En spectacle mercredi dernier à l’Institut Goethe de Yaoundé, l’artiste célébrait ses 45 ans de piano-jazz. Sa bonne humeur contagieuse a fait oublier aux nombreux spectateurs le froid glacial qui soufflait en cette soirée. Pour commencer sa prestation, un hommage rendu à une icône, le jazzman brésilien Vinicius de Moraes, à l’occasion du centenaire de sa naissance et dont le talent a été célébré par Adala Gildo. De Rio de Janeiro, à Harlem, en passant par le mont Fuji, puis un atterrissage à Yaoundé, pour un détour chez un lamido et une escale dans le Mbam, Adala Gildo a matérialisé sa vision musicale : « Le jazz pour transcender les frontières ». Un objectif atteint à travers un spectacle en trois temps.

D’abord un trio musical composé du Bikut’swing, mêlé au Makossa-jazz rehaussé par du Blues. Puis, du « Jazz made in Cameroon » rappelant à l’artiste les années 70, qui ont vu l’essor de son talent. Pour finir des sonorités associant Salsa et Latin Jazz. De ces trois parties, c’est la deuxième qui aura le plus fait lever le public. Notamment « Africana », indicatif de l’émission « The Debate » à la Crtv. Un moment de foisonnement de mélodies sahéliennes, créé grâce à la participation de plusieurs artistes africains. C’est donc tout un groupe, sous la houlette de Adala Gildo, qui a offert cette prestation sans pareil, qui n’a pu retenir les applaudissements et les cris du public. Avec Petit Jean du groupe Macase à la percussion, Olinga à la batterie, Guillaume King à la guitare et Mina Gildo au saxophone, tous accompagnaient le jazzman au piano. Alors à la fin, succès total et « Standing ovation » pour le grand art du musicien.

Pour Mina Gildo, la fille du jazzman dont les solos au saxo ont ébloui plus d’un, il s’agit d’une expérience inoubliable qui l’incite à s’améliorer plus encore. L’artiste Petit Jean, pour sa part, parle d’instants magiques. Après un long bain de foule, Adala Gildo salue la présence du public car dit-il, « il n’en espérait pas autant ». Seulement, il regrette les ego des uns et des autres qui freinent le développement culturel d’où ce message : « L’union fait la force ». En attendant de nouveaux éclats sur scène, l’artiste annonce la sortie de son livre « Trésor culturel : les merveilles patrimoniales de l’Adamaoua », édité par les Editions L’Harmattan.

 

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