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Dossier de la Rédaction

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Le poulet en abondance

La préparation des fêtes de fin d’année a déjà commencé  dans les marchés à Yaoundé.

Il est à peine 10 h au marché de Mvog-Ada à Yaoundé ce mardi 8 octobre, et Pauline M., commerçante, a déjà vendu plus de 35 poulets. A ce rythme, elle arrive à en vendre près de 100 par jour. L’heure est en fait aux bonnes affaires ici. L’endroit est envahi de monde. Les vendeurs se confondent aux clients. Les poulets se vendent comme des petits pains. « Il y a abondance des poulets en ce moment. Les prix ont considérablement baissé. Raison pour laquelle chaque ménagère veut en profiter et avoir la denrée dans son menu au moins une fois par semaine », confie la commerçante. En effet, dans ce secteur où l’activité bat son plein, c’est par centaines que se vend ce gallinacé. Les poulets de chair s’offrent actuellement entre 1 600 F et 5 000 F selon le poids, au lieu de 2 500 F et 7 000 F lorsqu’il y a pénurie. Les pondeuses, quant à elles,  s’échangent entre 1 800 F et 2 500 F au lieu de 2 500 F à 3 000 F. Il y a quelques semaines encore, il suffisait même parfois de  1 200 F.

La préparation des fêtes de fin d’année et la rentrée scolaire seraient à l’origine de cette abondance, à en croire les commerçants. « Les mois de septembre et octobre sont propices aux bonnes affaires ici. Car, en cette période, les fermiers vident leurs poulaillers des invendus et les soldent à bas prix dans le but d’accueillir les nouveaux poussins pour les fêtes de fin d’année. Il y a aussi les raisons liées à la rentrée scolaire. Les parents n’achetaient plus beaucoup les poulets sous prétexte qu’ils n’avaient pas d’argent », explique Jean F., commerçant.

 Du coup, les clients n’y vont pas de main morte pour s’offrir la denrée qui s’est invitée à nouveau dans les menus. C’est le cas de Awa K., mère au foyer qui  prépare déjà la fête de la Tabaski prévue pour la semaine prochaine. « Je viens d’acheter 20 poulets. Vu que les prix sont abordables, je peux me permettre d’en acheter autant. Si c’était en période de pénurie, j’en aurais acheté 10 ou 15 tout au plus », confie la jeune dame. Idem pour Lydienne N., cadre dans une société de la place. « Je me ravitaille plus en poulets ces jours-ci au lieu d’acheter le kilogramme de viande à 2 400 F ou 3 000 F. J’en prépare au moins deux fois par semaine », indique la jeune femme.   

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