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Dossier de la Rédaction

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Les islamistes de retour à Gao

Les rebelles auraient dynamité un mardi après avoir tiré à l’arme lourde sur la ville lundi.

Un pont reliant le Mali au Niger a été la cible mardi d’une attaque terroriste. Des explosions sont survenues sur cette infrastructure située à Bentia, à environ 50 km de Gao tôt le matin, faisant deux blessés civils, selon des sources concordantes. Mais deux thèses étaient avancées sur les circonstances et la nature de l’attaque terroriste.  Ibrahim Cissé, conseiller communal de la région de Gao, l’a attribuée à des islamistes « enturbannés ». Les rebelles arrivés à moto ont, selon lui, fait usage de dynamite. Une information confirmée par une source policière à Gao pour qui les islamistes voulaient détruire les deux ponts qui séparent  le bras du fleuve Niger à la frontière. Le plus ancien des deux ouvrages d’art a été « gravement endommagé » d’après lui, et le nouveau, plus utilisé, n’a été que « très légèrement touché ». Un habitant de la région cité par ne agence de presse internationale,  a indiqué que les islamistes ont fait usage de roquettes, affirmant que le pont a été complètement détruit par cette explosion. A l’en croire, l’auteur de cet attentat serait Abou Kaka le Sahawi, le chef des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao), qui « amputait les gens » dans cette zone.

Cette attaque intervient au lendemain de tirs à l’arme lourde qui ont visé Gao et blessé un soldat malien. Dix jours auparavant, un attentat-suicide tuait deux civils, quatre kamikazes et blessait sept soldats maliens à Tombouctou, selon Bamako. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a revendiqué cette attaque a, de son côté, affirmé que seize soldats maliens ont été tués. Et aux dernières nouvelles hier, le Mujao a affirmé être à l’origine des attaques sur Gao et à Bentia. Le porte-parole du groupe terroriste, Abou Walid Sahraoui, a déclaré que ces attaques « vont continuer. » Ces événements viennent confirmer les craintes des analystes. Ces  derniers prédisaient une guerre asymétrique au Nord Mali après la débâcle rapide des islamistes. Lesquels viennent de faire une démonstration de leur  présence dans un pays où demeurent mobilisés au moins 3 000 soldats français ainsi que 6000 casques bleus de l’Onu.

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