Les fidèles musulmans ont prié hier pour la paix au Cameroun.

Il fallait arriver de bonne heure dans les mosquées et les lieux de culte  pour avoir une place de choix. A Yaoundé, la prière qui s’est déroulée au Complexe islamique de Tsinga était courue.

La mobilisation était totale. De nombreuses personnalités, dont le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, des autorités administratives, ont participé à la prière. Les fidèles musulmans ont imploré la grâce d’Allah pour qu’il accorde sa protection à notre pays. Intervenant soixante-dix jours après la rupture du jeûne du ramadan, la fête du mouton constitue un moment fort pour les pratiquants de la religion musulmane. L’Aït El Kebir ou fête du sacrifice  est l’un des piliers de l’islam.

Dans les différents lieux de prière, il a été procédé à l’immolation du mouton, geste qui marque la soumission à Allah. Dans une prière qui a duré un quart d’heure environ, l’imam du Complexe islamique de Tsinga, a bâti son prêche autour de la paix et de l’amour du prochain. A l’esplanade du Palais polyvalent des sports de Warda, autre lieu de prière, l’imam a souligné que « l’immolation de la bête est très recommandée. Le prophète Ibrahim l’avait fait en voulant d’abord sacrifier son fils Ismaël, qui n’avait manifesté aucune opposition, par obéissance à son père. Tous les musulmans doivent s’en inspirer », a conclu El Hadj Nji Nkoupit Mefire Ali Sine, imam de la mosquée centrale n°2 de Yaoundé. Dans son prêche, le prédicateur a saisi l’opportunité pour saluer les efforts consentis par le chef de l’Etat, Paul Biya, pour la « promotion du vivre-ensemble au sein de la population camerounaise. »