Les articulations du Sima 2013 ont été communiquées par les organisateurs de l’événement.

Quatre jours de découvertes musicales au cœur de Yaoundé. Le Salon international de la musique en Afrique (Sima) se déroulera du 30 octobre au 2 novembre 2013.

A travers cet événement organisé par le Bureau export de la musique africaine (Bema), les besoins des professionnels de la musique africaine seront exposés et des solutions scrutées pour mener à bien leurs projets. L’objectif principal du Sima étant de conforter le champ d’action des artistes africains sur le continent, et même à l’extérieur. Car l’une des missions des organisateurs du Sima, c’est de donner une visibilité à la musique africaine, auprès de son public, comme ailleurs.

Comment briller sous d’autres cieux, si des nuages sombres planent sur la tête des artistes africains ? Le Sima arrive donc à point nommé pour assurer une vulgarisation du savoir-faire africain, d’abord sur le continent. Evénement itinérant, le Sima sera organisé chaque année dans une capitale africaine, en partenariat avec le pays d’accueil et les membres actifs du réseau. Le Sima se compose d’un marché, de concerts, de rencontres professionnelles, d’ateliers et de remise de prix. Il réunit pendant quatre jours une centaine de professionnels et une vingtaine d’artistes. Cette année, des noms comme celui de Queen Eteme, Marie Ngo Lissom ou Eddy Berthy (Cameroun) ont été annoncés.

A ces musiciens du terroir, seront associés des chanteurs issus d’autres pays, à l’instar de Noumoucounda Cissoko (Sénégal), Petit Gandia (Guinée), Mamar Kassey (Niger) ou Cordas Do Sol (Cap Vert). Le Sima, cette année, a la particularité de se dérouler durant Le Kolatier. En effet, le Regroupement des professionnels des arts et de la culture d’Afrique centrale (Repac), promoteur du Kolatier, s’est associé au Bureau export de la musique africaine (Bema) pour mettre sur pied le Sima. Ils offrent une plate-forme d’échanges, mais aussi de réflexion entre les acteurs de la filière musicale africaine.

Ces derniers pourront, entre autres, aller à la rencontre du public lors de concerts populaires, faire de nouvelles rencontres, promouvoir et découvrir les artistes en show case et en concert. Parlant des concerts, ils sont ouverts au public, et au total une vingtaine de groupes, pour 5000 personnes, sont attendus pendant les quatre jours. Demain, une conférence de presse donnée par les organisateurs à Yaoundé, dévoilera plus de détails sur le Sima 2013.