Le club de Mvog-Ada sorti prématurément à l’épreuve des 32es de finale le week-end dernier.
La compétition était très attendue. Les clubs, sous pression. Samedi dernier, 28 des 32 rencontres prévues pour le compte des 32es de finale de la Coupe du Cameroun se sont jouées dans différentes villes du pays.
La grosse désillusion, vient de Mvog-Ada. Le Tonnerre Kalara club (TKC), n’a pas réussi à passer cette étape. Le club, en mission à Abong-Mbang, a été battu aux tirs au but par Flamengo FC de Lomié (1-1 ; 5-3). Cela fait un peu plus de sept ans que les Kalara Boys n’arrivent pas à traverser cette étape. Et ils se font toujours éliminer par des équipes de divisions inférieures. A Mvog-Ada, on s’interroge. On pense à la malchance. Charles Aoudou, supporter, voit seulement en cela un « manque de concentration. C’est comme s’ils n’ont pas d’ambitions pour la coupe ». Le président du Conseil d’administration de la société anonyme professionnelle sportive du TKC, Emile Onambele Zibi lui, ne peut rien expliquer. « Je ne sais pas ce qui se passe. C’est le même scénario tous les ans. Mais nous n’allons pas nous décourager », confie-t-il, l’air dépité. Pour l’heure, on pense aux dernières rencontres du championnat notamment celle contre Unisport. « Nous avons repris directement avec l’entraînement dans de très bonnes conditions. Nous devons au moins tout faire pour bien achever le championnat après cet autre échec lors des préliminaires de la Coupe du Cameroun. »
Du reste, les clubs d’élite n’ont pas déçu. Avant les rencontres d’hier, 21 avaient déjà obtenu leurs tickets pour les 16es de finale. Au moment où nous mettions sous presse hier, cinq rencontres en retard se disputaient notamment quatre dans le Littoral où la ligue a récemment désigné ses représentants. Ces éliminatoires, surviennent quatre mois plus tard, en désaccord avec le calendrier usuel de la Commission de la Coupe du Cameroun. Pour les équipes, cela pose un sérieux problème dans un calendrier déjà perturbé en début de saison non seulement par une reprise tardive, mais également par des pauses imposées.
