Deux membres de la suite officielle du président de la République ont reçu, en son nom,  quatre délégations.

Au nom du président de la République,  deux personnalités de sa  suite officielle  ont reçu en audience samedi le 19 octobre 2013, tour à tour, quatre délégations à l’hôtel Parco Dei Principi  à Rome.  En milieu de matinée, le vice-Premier ministre en charge des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali a reçu en premier lieu Mgr Cornelius Esua Fontem, archevêque de Bamenda, actuellement en session du conseil permanent du synode des évêques à Rome. Après avoir remercié le chef de l’Etat pour cette audience, le prélat a  apprécié la rencontre entre Sa Sainteté François et le président Paul Biya comme une bonne occasion d’échanges au regard de l’apport social de l’Eglise pour le développement du  Cameroun. Mgr Cornelius Esua s’est réjoui de l’annonce de la signature prochaine de l’accord-cadre  sur le statut de l’Eglise catholique au Cameroun. Il a dit avoir transmis un message relatif à l’éducation portant sur la création à l’université catholique de Bamenda d’une faculté de sciences médicales et de pharmacie. En second lieu, Amadou Ali a reçu le Cameroon religious group conduit par son président l’abbé Thierry Madola du diocèse de Kribi, venu transmettre ses encouragements au chef de l’Etat pour son action  sociale.

En fin de matinée dans le même hôtel, le ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo,  toujours au nom du chef de l’Etat, a reçu en audience deux délégations.  D’ abord la communauté Sant’Egidio conduite par Mauro Garo Falo, responsable des relations internationales. Celle-ci travaille pour la paix et l’évangélisation dans 70 pays à travers le monde dont 30 en Afrique y compris le Cameroun. Elle est connue pour avoir œuvré pour les négociations de paix au Mozambique. Elle est venue remercier le chef de l’Etat pour son appui dans la recherche de la paix notamment en RCA. Ensuite l’abbé Thierry Madola  a conduit la délégation des membres du bureau  de la communauté camerounaise en Italie dont il est aussi président. Au-delà de son appui à l’action du chef de l’Etat et au rayonnement du Cameroun, la communauté a exposé des problèmes relatifs à la double nationalité, aux lenteurs administratives relatives à l’établissement des passeports camerounais puis aux bourses d’études.