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Dossier de la Rédaction

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Le permis de conduire à points arrive

http://cameroon-tribune.cmEn janvier 2014, la réforme entre en vigueur. Le ministère des Transports procède aux derniers réglages.

Le permis à points. Il faudrait désormais s’habituer à cette appellation. Vendredi dernier, le ministre des Transports, Robert Nkili, a lancé ce nouveau concept. Sa mise en route intervient à un moment où on enregistre une recrudescence des accidents de la circulation sur les différents axes routiers du pays. Au ministère des Transports, le permis à points est considéré comme le nouvel instrument de lutte contre les accidents. C’est la suite logique de la réforme du permis de conduire. Réforme qui a pris corps avec la numérisation de ce document. Le permis connaît, en effet, des mutations. Après la version en carton-qui résiste toujours-, le permis est délivré depuis quelques années sous la forme d’un document ayant des caractéristiques physiques semblables avec la carte nationale d’identité informatisée. On explique qu’il ne sera pas procédé –tout au moins à l’immédiat- à la fabrication de nouveaux modèles de permis. Ceux en circulation sont bel et bien valables, rassure Zacharie Ngoumbé, inspecteur général au ministère des Transports. En cas d’infraction commise par un automobiliste sur la voie publique, la police ou la gendarmerie achemine juste le procès-verbal au ministère des Transports qui retranche les points sur la base d’un barème arrêté. A chaque catégorie d’infraction correspond, en effet, un nombre précis de points. C’est ainsi que fonctionnera le nouveau système.

L’avènement du permis à points pourra-t-il juguler les accidents de la circulation ? Zacharie Ngoumbé est persuadé que ce nouveau concept va produire des résultats. « Partout où le permis à points a été expérimenté comme en Europe ou aux Etats-Unis, les attitudes ont changé positivement », argue-t-il. Si un conducteur se voit retirer tous ses points, il est suspendu pour un an. Ce n’est donc qu’après avoir purgé sa « peine » d’un an que l’automobiliste fautif peut de nouveau se présenter à l’examen. Pour les chauffeurs professionnels, c’est-à-dire ceux qui vivent du métier de chauffeur, la menace de perdre son sésame peut provoquer une prise de conscience. Cela dit, les usagers de la route et l’opinion se posent néanmoins quelques questions. Deux mois seront-ils suffisants pour mettre en œuvre cette réforme effective dès janvier prochain ? Les autres administrations concernées  dans la mise en œuvre de cette idée (police, gendarmerie), sont-elles déjà aussi au même niveau d’information et d’appropriation que le ministère des Transports qui conduit l’opération ? Vendredi dernier, le ministre des Transports, Robert Nkili, a donné des assurances. Zacharie Ngoumbé, inspecteur général au ministère des Transports, apporte un éclairage supplémentaire.http://cameroon-tribune.cm

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