Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Livre: des mots et des fleurs

http://cameroon-tribune.cmDans son recueil de poèmes, Daouda Mbouobouo exalte un parfum de paix et de retour aux valeurs universelles.

« Les fleurs n’effleurent plus midi » est un bouquet de sourire, de rencontres fugaces mais profondes, un concentré de sentiments, d’appel au partage, de fraternité. Le recueil de poèmes de Daouda Mbouobouo se construit autour du triptyque : Paix- dialogue-consensus. Daouda Mbouobouo, juriste, écrivain et pourquoi pas poète prophète, découvreur du monde ou poète engagé pour un retour aux valeurs y cherche davantage à faire passer un message plutôt qu’à ressortir les méandres de la poésie en misant plus sur le fond que sur la forme. Point de rimes croisées, embrassées encore moins suivies. Mais plutôt des assonances et des allitérations, figures de style qui donnent de la musicalité à ses vers. Il ne se prive pas non plus d’autres tournures de langage lui permettant de déployer ses idées.

C’est d’ailleurs le cas dans le poème « A Suarez Rodriguez » où l’auteur se sert de la personnification pour parler d’un univers auquel il attribue les caractéristiques d’un être humain. Un monde qu’il côtoie sans même réellement en connaître l’identité. http://cameroon-tribune.cmVenu de son Afrique natale, l’auteur ne demande qu’un échange de culture avec son « frère », cet inconnu. Il s’empresse de lui faire connaître les royaumes Bamoun, les sphinx d’Egypte et attend en retour que son frère, Suarez Rodriguez, lui verse un peu de tequila, lui chante la salsa, lui récite l’air de Madrid.

« Les fleurs n’effleurent plus midi » sont 24 poèmes qui se déclinent en vers réguliers et irréguliers. Au milieu, l’anaphore tient également la part belle, notamment dans le poème « Ils sont partis…(Saros) » lorsque l’auteur aligne : « Ces symboles de mosquées/ Ces symboles des églises/ Ces symboles des temples. » L’auteur poursuit son argumentaire dans « La fille du vent », poème le plus court de l’œuvre. Quelques vers lui suffisent à exprimer l’humilité et l’incapacité des hommes à changer le cours des choses : « Je ne suis qu’un marinier/ Je ne suis qu’un courant d’air/ Même si je ne veux, je passe. » Le flétrissement des fleurs dans le poème central « Les fleurs n’effleurent plus midi » permet à Daouda Mbouobouo d’illustrer subtilement l’effondrement des valeurs d’éthique et de solidarité. Une manière de voir et un ton engagé qu’on retrouvera -ou pas- dans ses ouvrages à paraître « Vivre dans le noir », « Le fossé des baobabs ».

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière