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Dossier de la Rédaction

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On investit sur les semences dans la filière Cacao-Café

http://cameroon-tribune.cmUne convention a été signée mardi à Yaoundé entre le Minader et le Fodecc.

La régénération des vieux vergers et la création de nouvelles plantations restent une préoccupation de tous les acteurs des filières cacao-café. Ces vieilles plantations ne contribuent plus à l’augmentation des rendements. Pour se donner les moyens de produire  600 000 tonnes de cacao, 35 000 tonnes de café arabica et 125 000 tonnes de café robusta par an à l'horizon 2020, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye, a signé mardi dans la salle de conférences de son département ministériel, une convention avec le Fonds de développement des filières cacao-café (Fodecc), représenté par Théodore Ebobo, président du comité de gestion. Objectif, passer de la phase I à la phase II du Projet d’appui à la production et diffusion du matériel végétal cacao-café (Ppdmvc). Cette nouvelle étape va contribuer à l’accroissement quantitatif et qualitatif de la production de ces deux cultures de rente à travers la production et la diffusion du matériel végétal sélectionné et certifié, destiné au renouvellement et/ou à la création de nouvelles cacaoyères ou caféières.

C’est ainsi que la phase II qui couvre l’ensemble des bassins de production, va mettre un accent particulier sur la professionnalisation et la sécurisation des pépiniéristes, l’augmentation significative des plants de caféier robusta, l’appui à la maîtrise de l’eau et à la modernisation des systèmes d’irrigation dans les champs semenciers, le suivi de la géo-localisation de la semence de base et autres plants distribués jusqu’à leur mise en terre. Pour Théodore Ebobo, le fruit de cette convention représente une goutte d’eau importante dans le vase. Et Essimi Menye d’ajouter  que le ministère se trouve dans l’optique de l’autofinancement de ces filières. « La reprise en main de celles-ci devient incontournable par les pouvoirs publics. Le Fodecc doit jouer son rôle tout en s’assurant que la ressource soit utilisée au profit des planteurs  pour augmenter la production », a conclu Essimi Menye.

Cette cérémonie a été précédée de la signature de deux conventions entre le Minader et la Fondation de l’institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2ie) de Ouagadougou au Burkina Faso représentée par son directeur général, Paul Ginies. L’une concerne le partenariat pour la mise en œuvre du projet d’appui à la rénovation de l’école technique d’agriculture de Garoua (Nord) et l’autre porte sur la concession de service public pour le développement de deux centres d’excellence à Kumba (Sud-Ouest) et Garoua. « Il s’agit de remettre en place les dispositifs de formation parce que l’économie rurale doit accompagner l’essor de l’économie du Cameroun surtout qu’il y a une jeunesse en quête d’emploi », a expliqué Paul Ginies.http://cameroon-tribune.cm

 

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