Les jeunes d’Afrique centrale valident les documents depuis mardi à Yaoundé.

Depuis mardi, les jeunes des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) sont réunis en atelier pour la validation des textes réglementaires du Conseil régional des jeunes. Les assises ont été ouvertes par le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Bidoung Mkpatt. Outre les responsables du ministère, la représentante de la Ceeac, Isabelle Ngaou Boukinda et celui du Bureau régional de l’Unesco, Benoît Sossou ont pris part à la cérémonie.

Dans son allocution de circonstance, le ministre Bidoung Mkpatt a rappelé que cette rencontre est la matérialisation des résolutions de l’atelier régional tenu à Yaoundé en juin dernier, sur l’élaboration d’un plan de renforcement des capacités des structures d’accompagnement des jeunes en insertion socio-économique à travers les Tic. « Il s’agit d’apporter des réponses concrètes aux aspirations de la jeunesse », a-t-il déclaré. Ainsi a-t-il perçu à travers la présence massive des différents hôtes, venus entre autres d’Angola, du Burundi, du Gabon, de Sao Tomé et Principe et du Tchad, l’intérêt constant que les responsables des Etats de la Ceeac portent à l’implication des jeunes dans les efforts de développement des pays. Même son de cloche des représentants de la Ceeac et de l’Unesco. Chacun, dans son discours, a salué les efforts consentis par les Etats pour l’amélioration de l’encadrement de la jeunesse.

L’atelier qui s’achève ce jour à la salle de conférences du Bureau de l’Unesco, constitue un cadre propice d’échanges et d’information. « L’action individuelle n’est pas efficace. Nous, les jeunes de la Ceeac, avons prévu de fédérer nos énergies pour réfléchir ensemble et proposer des solutions efficaces aux problèmes des jeunes à nos différents gouvernements», a affirmé Abdoulay Abdoulrazack, président du Conseil national de la jeunesse des pays de la Ceeac. Le Minjec a demandé aux participants de faire montre de sérieux dans l’examen des textes, pour que la Ceeac soit une structure de mutualisation des expériences des différents pays en ce qui concerne l’encadrement des jeunes. Au terme de la cérémonie, il a souhaité que le document issu de cet atelier reflète les préoccupations de la jeunesse de la sous-région, afin que le Conseil contribue à consolider son développement socio-économique.