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Dossier de la Rédaction

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Métiers du secteur minier, la formation ou rien

Le Cameroun a besoin d’une main d’œuvre qualifiée dans le cadre du développement de son secteur minier où l’absence de ressources humaines peut devenir à court et à moyen termes un facteur limitant dans la réalisation des investissements, notamment, la construction des usines et le suivi des travaux.  

 C’est ainsi que pour identifier et estimer les besoins en personnel qualifié dans les phases de construction et d’exploitation des mines et de leurs infrastructures, le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) à travers le Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (Precasem), a initié une étude soutenue par la Banque mondiale. Ceci en vue de mener une évaluation des filières de formation dans l’enseignement général, technique et professionnel existant, en tenant compte des besoins du secteur. Cette étude a été restituée hier à Yaoundé par Norbert Vitre, consultant  du Cabinet Egis /Bdpea/Institut Forhom, en présence du secrétaire d’Etat auprès du Minmidt, Fuh Calistus Gentry. Pour le secrétaire d’Etat, les réflexions engendrées par cette étude doivent interpeller tous les acteurs dans l’impulsion du développement minier. Les résultats de cette étude montrent par exemple qu’il y a actuellement au Cameroun 852 structures de formation.

Au terme de cette restitution, plusieurs recommandations ont été faites. Il s’agit de l’incitation du gouvernement à demander que chacune des entreprises titulaires d’un permis d’exploitation mette à sa disposition dans de brefs délais, une étude d’impact environnemental et social. Ceci en incluant une dimension ressources humaines suffisamment étayée afin d’obliger tous les acteurs du secteur à déployer des efforts dans la détermination des flux de mobilisation de la main d’œuvre. A cela se greffe la mise sur pied d’une sorte d’observatoire de banques de données dotée des compétences en statistiques et chargée de faire le monitoring des grandes tendances du secteur. L’étude propose également qu’avec l’Etat, les structures les plus avancées dans les projets de mise en exploitation des projets miniers devraient s’engager à former elles-mêmes directement leur personnel sur le tas. Ainsi, elles gagneraient en efficacité, rapidité et en capacité de répondre plus directement et adroitement à leurs propres besoins. A l’exemple de Cam-Iron qui aura besoin de pourvoir quelque 12 000 postes.

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