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Dossier de la Rédaction

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Le témoignage de Nko’o Mvondo jugé recevable dans l'Affaire Etoundi Oyono

La défense a néanmoins démonté la véracité du document et des propos attribués.

 La plaidoirie des avocats de Etoundi Oyono en faveur du rejet par le Tribunal du témoignage de Simon Hervé Nko’o Mvondo présenté récemment par le ministère public a été vaine. Plus de deux heures pour démontrer la fausseté du document par la défense, une trentaine de minutes de délibération par le collège des juges. « La pièce est admise », la décision prononcée par Schlick relance le procès. L’accusé reprend place au box des témoins pour sa Re-Examination.

Soumis aux questions du ministère public, il est constant dans ses réponses : le document querellé ne lui a été présenté qu’une seule fois. Les ennemis qu’on lui prête ne le sont pas. « Laurent Esso était mon patron, je ne vois pas comment j’aurais réussi à lui chercher des ennuis. Dooh Collins dont je n’ai fait la connaissance qu’en août dernier  m’a envoyé un message de soutien. Je suis parti du port sans regret. Le milieu m’était très hostile avec la pratique de sorcellerie : des traces de sang, des graine de riz à l’entrée de mon bureau et à mon parking tous les lundis sans que personne, même pas les vigiles, ne collaborent à la recherche des auteurs de ces actes. Je trouve le Port autonome de Douala sous le poids des dettes cumulées à de plus de 60 milliards de F CFA que j’éponge en trois ans ». Voilà, en substance, les arguments de l’accusé, qui a laissé exploser sa colère au moment de faire des observations sur le témoignage de Nko’o Mvondo. La voix étranglée, il a réussi à exprimer sa gêne qu’on veuille faire admettre au tribunal une pièce venant d’une personne condamnée pour la fabrication d’un faux document. Comment le ministère public s’en sert-il pour asseoir son accusation, s’est-il demandé la voie cassée.

Ce témoignage du journaliste Nko’o Mvondo (présenté comme collaborateur du journal Nation d’Afrique) devant le juge d’instruction a été démonté phrase par phrase par la défense. Sur le plan formel, Me Nouga fait remarquer des incongruités : le texte est rédigé le 08 février 2009, un an avant l’arrestation en février 2010 de Nko’o Mvondo dans le cadre de cette affaire. L’insertion publicitaire qu’on pense qu’elle a récompensé la publication du document qui éclabousse l’ex Sgpr est accordée, elle, en octobre 2009. Bien avant Me Assira a relévé que rien ne permet d’authentifier ce témoignage que deux mains d’écriture ont rédigé, affirme-t-il. « En plus, la déposition présentée n’a pas de trace. On ne sait pas qui l’a recueilli. En plus rien ne permet selon lui d’authentifier son auteur : pas de N° de carte d’identité ou autre élément d’identification, toute chose qui jette le doute sur la pièce », conclut l’avocat. Le procès reprendra le 1er novembre prochain avec l’audition des autres témoins.


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