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Dossier de la Rédaction

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La guerre des comités olympiques est déclarée

Le CNOSC et le Comité non-olympique s’affrontent par voie médiatique depuis mardi dernier.

 Ils s’apprêtaient à tenir un congrès. Le tout premier depuis la création, en juin dernier, du Comité national non-olympique du Cameroun (CNOC). Mais le communiqué de presse daté du 22 octobre 2013 et signé du secrétaire général du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), Emmanuel Abolo Biwole a tout chamboulé. En effet, le SG du CNOSC met en garde le public contre une « pseudo-organisation illégale  dont le dessein inavoué est de diviser le mouvement sportif ». Dans le communiqué, il est mentionné qu’il ne devrait être « accordé aucun crédit » au CNOC.

Pour réagir à cette sortie du CNSOC, le président du CNOC, Evele Malik Atour, au cours d’un point de presse tenu mercredi à Yaoundé, a rassuré ses membres. Mais a surtout clamé la légitimé de son association. Dans un communiqué de presse, le CNOC précise que le congrès ordinaire du CNOC qui devait se tenir mercredi a été reporté à une date ultérieure à la demande « de l’autorité étatique tutélaire », peut-on lire. Le président de l’association de Ring tennis, sieur Tonye et d’autres présidents d’associations membres du CNOC (12 au total) disent ne pas être influencés par la sortie du CNOSC. « Comment peut-on taxer d’illégale une association reconnue mondialement, une association reconnue par les autorités administratives ? », s’interrogent certains.

Les deux associations qui expriment une forme de rejet mutuel actuellement sont reconnues chacune, par une instance internationale. Le Comité international olympique pour le CNOSC et l’International Non-Olympic Committee (INOC) pour le CNOC.  Le Cameroun est d’ailleurs le 12e membre de l’INOC qui est une plateforme pour  les sports n’appartenant pas au CIO. En tant que tutelle des associations sportives, structures publiques et autres organisations relevant des domaines sportifs, le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) devrait jouer son rôle de régulateur dans ce qui s’apparente déjà à un conflit. Et au Minsep, personne ne souhaite se prononcer pour le moment. On veut voir plus clair avant de trancher dans cette opposition. D’autant que le président du CNOC est par ailleurs directeur des Normes et du Suivi des organisations sportives au Minsep.

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