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Dossier de la Rédaction

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Bégaiement, on en guérit

Beaucoup de patients ont été soulagés après des séances de rééducation par les spécialistes.

C’est parce qu’elle a entendu parler de la Journée mondiale du bégaiement, qui se célèbre chaque le 22 octobre, et des consultations gratuites à l’hôpital de district de Deïdo, que Madame Ndoumbé, y a amené son petit-fils.

Orphelin de père et abandonné par sa mère à 2 ans, Bryan, 3 ans, a commencé à buter sur les mots il y a un an. Sa grand-mère (paternelle) a d’abord été à Laquintinie, sans solution. Jacob Soh, rééducateur orthophoniste et président de l’association Voix Parole-Bégaiement du Cameroun (Avopabec) a posé un premier diagnostic : choc émotionnel lié au départ brusque de sa génitrice.

Mme Ndoumbè espère que son petit-fils, retrouvera une élocution normale. Pour la seule journée de mardi, les spécialistes du bégaiement ont consulté près de 250 personnes.

Le bégaiement n’est plus une fatalité de nos jours, affirment les spécialistes. Des solutions existent, notamment la rééducation et la prise en charge rapide des malades. Ce trouble de la communication ou du rythme de la parole affecte 1% de la population mondiale et 3% de la population camerounaise. Le mal débute à 2 ans ou un peu plus tôt, rarement à l’âge adulte, sauf si la personne est victime d’un grave traumatisme.

Ce handicap, source de moquerie de gêne, voire de renfermement sur soi, touche en moyenne trois sujets masculins pour un sujet féminin. Cela dit, un bègue peut chanter.



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