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Dossier de la Rédaction

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Un investissement de 50 milliards sur le maïs, manioc et le sorgho

 Une rencontre tripartite relative au projet d’investissement et de développement agricole s’est tenue jeudi à Yaoundé.

Grégor Binkert, directeur des opérations de la Banque mondiale au Cameroun, n’a pas boudé son plaisir en dégustant avec appétit les beignets et les chips concoctés à base de farine de manioc. C’était jeudi à Yaoundé au cours de la rencontre tripartite entre l’organisme qu’il représente, le gouvernement camerounais à travers le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye, et les opérateurs économiques chinois. A cette occasion, Jean Claude Yiepmou Kapwa, boulanger camerounais, a également proposé un échantillon de 400 petits pains de farine composée (15% de farine de manioc et 85 % de farine de blé). Un produit dont les prix varient entre 75 et 150 F avec l’avantage de pouvoir être conservé pendant 48 h. Selon le promoteur, le secteur de la boulangerie demande un minimum de 50 000 tonnes de farine de manioc par an. Une capacité qui représente environ 10% des importations de blé. « Cet apport en farine de manioc va non seulement réduire les dépenses, mais aussi créer beaucoup d’emplois », explique notre interlocuteur.

Cette rencontre à trois s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’investissement et de développement agricole (Pidma), financé par la Banque mondiale à hauteur de 40 milliards de F, avec une contribution de 10 milliards de F du Cameroun. Sa première phase va couvrir la période 2014-2019. Le Pidma vise  l’augmentation de la productivité et la compétitivité des chaînes de valeurs du maïs, du manioc et du sorgho à travers les organisations de producteurs (coopératives, union de Gic, fédérations) afin de répondre à la demande locale du marché, particulièrement celui de l’agri-business. « Nous allons nous occuper des producteurs qui veulent devenir riches. Seuls les projets rentables seront financés », a déclaré le ministre Essimi Menye.

Pour accompagner ce projet, l’expertise chinoise a été sollicitée dans la composante renforcement des capacités et des appuis aux services publics et au transfert de technologies. Cette délégation conduite par Li Ziliang, attaché à l’ambassade de Chine au Cameroun, a déjà identifié les axes de collaboration avec la partie camerounaise. Il s’agit des transferts de technologie, de l’amélioration des rendements et de la formation des Camerounais à la transformation et à la mécanisation. Parce que contrairement à la Mirap qui achète les produits agricoles et les revend moins cher, le Pidma vise l’amélioration de la productivité et la compétitivité des chaînes de valeur des cultures agricoles, la mécanisation, l’intensification de la production, les techniques d’emballage, l’amélioration de l’accès au marché et au financement rural et la création des pôles de croissance de l’agriculture qui vont attirer les jeunes entrepreneurs agricoles.

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