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Dossier de la Rédaction

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Un peu plus d’eau potable pour quatre villes

Bafoussam, Bamenda, Kribi et Sangmelima concernées par un projet d’amélioration de la desserte sur financement chinois.


Le 11 octobre dernier, le président de la République, Paul Biya a habilité le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), à signer un accord de prêt avec la Banque export-import de Chine (Eximbank-Chine). D’un montant de 1,059 milliard de yuans, soit 84,720 milliards de F, ce prêt est destiné à financer la première phase d’un projet visant à alimenter neuf villes du Cameroun en eau potable. Et les quatre villes bénéficiaires de ladite phase sont Bafoussam dans la région de l’Ouest, Bamenda dans le Nord-Ouest, Kribi et Sangmelima dans le Sud. Les autres villes, dont les accords interviendront plus tard, sont Dschang (Ouest), Yabassi (Littoral), Garoua (Nord), Maroua (Extrême-Nord) et Garoua-Boulaï (Est).

De source proche du ministère de l’Eau et de l’Energie, ce projet est assez avancé, L’entreprise devant réaliser ces travaux est déjà connue. Il s’agit de la société chinoise CGC Overseas Construction Group Co. Ltd. On n’attend plus que la signature de l’accord de financement entre les deux parties (République du Cameroun et République populaire de Chine) pour que les travaux d’adduction d’eau potable démarrent, simultanément dans les quatre villes concernées. Ces travaux devraient s’exécuter en 36 mois, y compris les 12 mois d’études de faisabilité. D’une manière générale, il sera question d’accroître la capacité de production des usines à eau de ces villes, de sources proches du dossier. Pour la ville de Sangmelima par exemple, une station de traitement d'eau de 7000 m3 par jour sera construite en amont du fleuve Lobo. A l'Ouest, il y aura une nouvelle station de traitement d'eau d’une capacité de 10 000 m3/j pour alimenter la ville de Bafoussam et les villes environnantes. Les mêmes travaux seront réalisés à Bamenda.

Pour mémoire, l’accord-cadre relatif à l’octroi d’un prêt préférentiel pour ce projet a été paraphé le 11 septembre 2013 à Yaoundé, entre le  ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi et Wo Ruidi, ambassadeur de Chine au Cameroun. Ce projet rentre dans le cadre des efforts du gouvernement camerounais pour faire passer le taux d’accès des populations à l’eau potable de 45% à 80% d’ici 2015. L’accès à l’eau potable étant un pré-requis pour le développement d’un pays.

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