C’était au cours d’un atelier organisé à l’occasion de la journée mondiale célébrée jeudi à Yaoundé.

 Des immeubles qui s’effondrent  comme des châteaux de carte, orchestrant au passage des décès et de graves dégâts matériels. Une scène digne des films de science-fiction, mais qui devient pourtant un phénomène récurrent dans nos grandes villes.  Une situation alarmante qui remet au goût du jour, l’épineux problème de l’obtention du permis de bâtir et du respect des normes de construction. La journée mondiale de l’habitat célébrée jeudi au Cameroun, a constitué le moment propice pour  sensibiliser les parties prenantes de la construction des villes sur l’impérieuse nécessité de prendre en compte les normes avant toutes choses. C’est ainsi qu’un  atelier de vulgarisation des mesures de suivi et de contrôle des chantiers de construction a constitué le point d’orgue de la célébration tenue hier, à l’Hôtel de ville de Yaoundé sous le thème : « Ensemble, construisons un monde plus sûr », 

En ouvrant les travaux, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minduh), Jean-Claude Mbwentchou, a précisé qu’il s’agit d’évaluer la mise en œuvre par les responsables des collectivités territoriales décentralisées, des directives sur les normes de construction prescrites dans la circulaire n0002/E/LC/MINDUH du 29 novembre 2011, signée du Minduh, suivant les instructions de la Présidence de la république. Après la phase protocolaire, Jean-Claude Mbwentchou a visité une dizaine de stand d’exposition des structures sous tutelle. Accompagné de Gilbert Tsimi Evouna, Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, il a pu découvrir l’immeuble devant abriter les futurs locaux.