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Dossier de la Rédaction

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Des conseils municipaux, new-look

Du jamais vu auparavant : l’engouement particulier suscité cette année par les élections municipales en fait une originalité.

 Etre maire encore, pourquoi pas ? L’écharpe tricolore a souvent suscité vocations et appétits. Mais le poste de conseiller municipal quant à lui, y compris dans les grandes métropoles, n’attirait généralement pas grand monde. Parce que souvent considéré comme une petite occupation pour retraités désœuvrés. Or cette fois-ci, jusque dans les communes les plus reculées, l’on se bousculait au portillon des mairies. De grosses pointures de l’élite administrative, du monde des affaires, voire de la bourgeoisie paysanne, se sont bousculées dans cette compétition. Le processus de décentralisation, supposé s’accélérer à l’horizon 2015, ne semble sans doute pas étranger à ce regain d’intérêt pour la gestion municipale. Le transfert de compétences et de ressources conséquentes est appelé à gagner en volume au sein des 17 départements ministériels  qui s’y sont déjà engagés, voire à  s’étendre au-delà.

Evidemment, cette frénésie s’est ressentie dans les états-majors des partis politiques, lesquels ont le monopole de l’investiture des candidats, en l’absence d’une disposition légale autorisant des candidatures indépendantes, dans un scrutin de liste de surcroit.

Ce sont au total 35 partis politiques qui avaient pris la ligne de départ de cette course de fond. Même si la carte politique des communes ne s’en trouve pas chamboulée, le ténors de la scène continuant à tenir les premiers rangs, il n’en demeure pas moins que de nouveaux partis, relativement nombreux, siègent désormais dans les conseils municipaux, lorsqu’ils ne les contrôlent pas tout à fait. Ce sont en tout 15 partis politiques qui au final ont réussi à faire élire des conseillers municipaux. Parmi eux, huit au total contrôlent entièrement ou partiellement des municipalités : l’Ums et l’Ufp entrent dans ce cercle fermé et restreint en emportant une municipalité chacune. Ils rejoignent ainsi des habitués que sont le Rdpc (305 municipalités), le Sdf (22) ; l’Undp (15) ; l’Upc (7), l’Udc (5) et le Mdr (4).

Sept autres partis politiques glanent des postes de conseillers, dans une position minoritaire, au sein de leurs conseils municipaux réciproques. Ils ont pour noms : Mp, Mrc, Andp, Fnsc, Cpp, Purs et Add.

Au-delà des chapelles politiques, il s’agit à présent pour les élus, les exécutifs municipaux surtout, de réaliser les promesses faites pendant la campagne électorale et, en tout état de cause, de combler, autant que faire se peut, avec des moyens dans bien des cas dérisoires, les attentes des populations. Avec la révision constitutionnelle de janvier 1996 ouvrant le chantier de la décentralisation, la mairie a pris de l’envergure, une place centrale dans le développement local qui n’autorisent plus de la figuration. A ces collectivités territoriales décentralisées, il faut désormais des maires  moralement probes, professionnellement créatifs et imaginatifs. Le challenge étant des laisser de leur passage à la mairie, en termes de réalisations, des traces qui résistent au temps.

 

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