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Dossier de la Rédaction

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Changements climatiques,les priorités de l’Afrique

 Les travaux de la 3e Conférence annuelle relative au phénomène, se sontachevés mercredi dernier à Addis-Abeba.

 Ils étaient 700 à prendre part à la clôture de la conférence les ayant réunis pendant trois jours dans la capitale éthiopienne. Chercheurs, universitaires, agriculteurs, Ong, membres de la société civile, politiques, femmes du monde rural, jeunes intéressés par les questions climatiques… Pour les uns et les autres, il était crucial de mettre les points sur les i, avant que les lampions ne s’éteignent définitivement sur cette autre grand-messe relative aux changements climatiques et à leurs conséquences sur l’Afrique. Et pour que l’entente soit parfaite, l’essentiel de la journée a été au préalable consacré aux résumés des cinq séances parallèles ayant meublé les travaux. Science, données et services climatiques pour l’adaptation et l’atténuation en Afrique, rôle des politiques dans la résilience aux impacts du changement climatique en Afrique ont été ensuite au centre des débats. Tout comme le financement lié au climat, l’économie verte, le mécanisme mondial en matière de changements climatiques pour l’Afrique.

Après avoir épluché tous ces points, les participants ont particulièrement recommandé que les pays africains investissent davantage sur la recherche et la collecte de données sur le climat. « Les politiques et actions d’adaptation seront plus efficaces si elles sont basées sur les meilleures connaissances possibles sur le climat actuel et futur. Pour cela, nous devons absolument combler les énormes lacunes dans notre compréhension du climat africain à travers une recherche scientifique pointue. En plus, il faut s’assurer que les résultats de ces recherches sont communiqués de manière utile aux décideurs », a soutenu Mamadou Lamine Bah, président du Conseil africain au sein de l’Organisation mondiale de la météorologie.

Au-delà de la recherche, les participants ont aussi demandé que l’Afrique revoie sa position à la table des négociations sur les changements climatiques. Jusqu’à présent, le continent fait figure de mendiant en quête d’aide. « Nous avons d’énormes ressources naturelles et ne sommes pas responsables de la situation climatique actuelle. Nous avons des atouts pour parler fort aux pollueurs qui provoquent toutes ces catastrophes que nous décrions », a relevé un participant. Sur un ton plus diplomatique, il lui a été concédé que les capacités des négociateurs africains devront être renforcées. Par ailleurs, en matière de financement, les Fonds spéciaux existant devront être opérationnels dans les plus brefs délais, afin que plusieurs pays puissent en bénéficier. C’est le cas pour le Fonds spécial ClimDev. Avant de se séparer, experts et autres participants ont donné leur aval aux conclusions de la première Conférence climatique africaine tenue, la semaine dernière, au Botswana et au document final de la Conférence d’Arusha. De quoi baliser la voie des négociateurs africains en route pour la 19e Conférence des Parties prévue à Varsovie en novembre prochain.


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