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Dossier de la Rédaction

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Les choses s’améliorent côté environnement à Lom Pangar

C’est le constat dressé par le ministre Hele Pierre en visite de travail sur le site le week-end dernier.

A près de 90 km de Belabo dans le département du Lom-et-Djérem, région de l’Est, la construction du barrage hydro-électrique de Lom-Pangar bat son plein. Les activités qui ont cours sur ce site de 1 700 hectares ne sont pas sans effet sur l’environnement. A l’exemple de ce nuage de poussière qui s’échappe de la carrière où des explosifs sont utilisés pour désagréger les rochers pollue l’air. Et pour la trentaine de personnes qui y travaille, les nuisances sonores produites par le bruit des engins collectant les graviers est aussi un problème environnemental. C’est par ce site que Hele Pierre, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded) et le ministre délégué, Nana Aboubakar Djalloh, ont entamé, vendredi dernier, la visite de travail sur le site du barrage. Jusqu’à samedi, le ministre et sa délégation se sont notamment rendus dans les bassins de décantation, sur le site de stockage des explosifs, au dépôt des déchets et au garage.

Sur les lieux, le Minepded a pu constater des améliorations sur le site. Les déchets sont rangés par type au niveau du dépôt (déchets liquides, déchets plastiques, déchets médicaux, déchets de ferraille, déchets de verre, chiffons souillés par les huiles, etc). Ces déchets sont collectés au niveau des sites primaires (il y en a quatre au total sur le site) avant d’être acheminés au dépôt. La China International Water and Electric Corp (CWE), entreprise chinoise qui construit le barrage, sous-traite pour cette activité, avec deux structures. Les déchets quittent le dépôt (en tonnage) pour Douala où deux autres entreprises se chargent de leur destruction.

Au niveau des bassins de décantation où le système de filtrage des déchets notamment les rébuts de ciment ne convainc pas encore, il a été prescrit qu’un prélèvement et une analyse des eaux avant et après la décantation soient effectués pour mesurer le taux de pollution. Idem pour le site de stockage des explosifs. Ici, deux bacs ont été installés à l’entrée du hangar où sont rangés ces engins. L’un pour les déchets plastiques dangereux et l’autre pour les simples déchets plastiques. Pour l’instant, le site est protégé par des fils barbelés. Et aux dires de l’un des membres du bureau d’études Coyne et Bellier, assistant à la maîtrise d’oeuvre, il y a un détachement militaire (une trentaine d’hommes) qui patrouillent jour et nuit sur le site gardé par quatre personnes. A cela, il faut ajouter deux barrières de contrôle avant l’accès au site. Des mesures qui semblent efficaces puisqu’aucun vol n’a été constaté jusqu’ici. Mais des propositions seront faites pour le tri des déchets, la sécurisation du site et l’élimination des risques de contamination de l’eau utilisée par les ouvriers.

Pour l’heure, le cahier de charges est respecté par l’entrepreneur, même si cela se fait avec beaucoup de peine comme le laisse entendre Jean Pierre Sillani, responsable de Coyne et Bellier. En effet, la descente du Minepded fait suite aux résultats d’une enquête environnementale menée du 25 au 30 août dernier par des responsables de ce département ministériel.

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