C’est la raison pour laquelle plusieurs personnes ont rallié la Cour suprême mardi aux  premières heures de la matinée. Le verdict de l’affaire Etat du Cameroun, contre Thierry Atangana,  Titus Edzoa et Isaac Njimoun, comme l’ont relayé certains médias. Seulement, ce verdict « attendu », le sera encore parce quemardi, il n’est pas tombé. D’abord à l’appel des accusés, tous ne sont pas présents. Seul Titus Edzoa est devant la barre. « Mon client ne peut pas  tenir debout. Cela fait pratiquement un mois qu’il est enfermé dans sa cellule à la suite de certains incidents », explique Jacques Mbuny, avocat de Thierry Atangana. Et au sujet du verdict annoncé ? « Il ne pouvait pas tomber aujourd’hui (Ndlr : mardi), parce que le dossier n’est pas encore en état. » L’affaire a donc été renvoyée au 26 novembre prochain pour citation régulière de toutes les parties.  En attendant, on se souvient qu’en octobre 2012 le Tribunal de grande instance du Mfoundi condamnait à 20 de prison, l’ex-secrétaire général de la présidence de la République, Titus Edzoa et le Français, Thierry Michel Atangana pour une affaire liée à la construction des axes routiers Yaoundé-Kribi,  Ayos-Bonis et à l’organisation du sommet de l’Organisation de l’unité africaine (Oua) à Yaoundé en 1996. Un an après la peine qui leur a été infligée, les pourvois en cassation ont été introduits. D’où la présence de cette affaire hier à la Cour suprême.