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Dossier de la Rédaction

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Agressions en série à Ngaoundéré

Vols à main armée, attaques par incendie…les malfrats se font plus ingénieux.

« Il faut une riposte à la hauteur de cette attaque », lâche un citoyen après l’incendie qui s’est produit, le dimanche 20 octobre dernier, à la résidence de fonction d’Abakar Ahmat, gouverneur de la région de l’Adamaoua. Des individus y ont nuitamment mis le feu. D’après le gouverneur, les flammes ont consumé une grande tente, des caisses de déménagement, des batteries de véhicules, des pneus de véhicule usés. Sur les véhicules garés dans le hangar, deux pneus endommagés et une carrosserie léchée par les flammes. Surplace, un bidon d’essence a été retrouvé. L’évolution du feu laisse soupçonner que le carburant a été versé sur les véhicules.

Cette autre attaque dans la ville de Ngaoundéré, la semaine dernière, si l’on en juge par sa cible, le logement du gouverneur, suscite de nombreuses questions autour de la sécurité. Les populations sont régulièrement victimes des voleurs, d’agresseurs et toutes sortes de malfaiteurs. « Si déjà une institution comme la résidence du gouverneur est touchée, que voulez-vous que nous autres populations pensions », réagit Tchoutang, habitant de Ngaoundéré. Dans cette ville-carrefour, les agressions, meurtres, vols à main armée, vol de bétail, racket, braquage, parfois même résistance aux forces de l’ordre sont en augmentation. Aladji Boule, 23 ans, père d’une fille d’un an et demi, a ainsi perdu la vie après une violente agression, juste à la veille de la récente fête de la Tabaski.

Selon des sources policières, pendant les deux dernières semaines seulement, 19 cas d’agressions sérieuses ont été enregistrés avec sept décès. Un vrai casse-tête pour les autorités en charge de la sécurité des biens et des personnes. Les fêtes de fin d’année, moments de grandes affluences, pointant à l’horizon, l’inquiétude est grandissante au sein de la population.

 «Les actes de violence se multiplient généralement en cette période-là. Les jeunes de moins de vingt ans, ivres de drogue, se livrent à des actes ignobles pour se faire de l’argent», relate Rita H., fonctionnaire en service à Ngaoundéré.


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