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Dossier de la Rédaction

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La bande FM est saturée

Il devient de plus en plus difficile de suivre les stations de radio sur cette bande de fréquences.

« J’étais en train de suivre une émission de débat sur RFI. Subitement le signal est parti. Quelques secondes plus tard, un pasteur a pris le relais sur la même fréquence. Il a commencé à prêcher. » Anselme Emvana est l’auteur de ce témoignage. Cet accroc de la radio connaît presque par cœur les principaux programmes diffusés par les stations de radio émettant sur la bande FM dans la capitale. Grésillements, perte brusque du signal, difficulté à localiser une fréquence… Tels sont quelques problèmes rencontrés par les auditeurs sur la bande FM. Le confort d’écoute a pris un sérieux un coup. Même capter une station comme le Poste National de la CRTV sur sa mythique fréquence (88.8) n’est plus chose aisée.

Le brouillage des ondes se pose avec plus d’acuité à Yaoundé et Douala, villes très sollicitées par les opérateurs de radiodiffusion sonore. Toute la bande FM est saturée par les chaînes de radio. Au ministère de la Communication, les responsables rencontrés expriment ouvertement leur exaspération. Ils constatent que la plupart des demandeurs de fréquence n’attendent presque plus que les dossiers aboutissent. Certains promoteurs de chaînes urbaines, impatients, s’attribuent les fréquences. Avec des équipements sommaires, on attend sa radio. D’où la prolifération des radios pirates. Ces chaînes qui n’ont répertoriées dans aucun fichier officiel sont en grande partie à l’origine des désagréments essuyés par les auditeurs.

Ce phénomène de brouillage des ondes est pris au sérieux. Les ministères des Postes et télécommunications, des Transports, de l’Administration et de la Décentralisation, de la Communication, les services de sécurité, concernés par ce dossier, se concertent pour mettre fin à ce désordre. Outre les chaînes de radiodiffusion et les télévisions, les opérateurs de téléphonie mobile, les services de l’aviation civile, de la météorologie, et du chemin de fer, entre autres, sont également de grandes « consommatrices » des fréquences. L’Agence de régulation des télécommunications (ART) régule les activités des opérateurs, des exploitants de réseaux et des fournisseurs des services de communications électroniques.

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