Les nouveaux élus et autres grands conseillers outillés à la gestion communale depuis mardi.
Bien avant le début de l’atelier d’imprégnation des exécutifs communaux et des conseillers de la Communauté urbaine de Douala, le premier adjoint du délégué du gouvernement, Dieudonné Monthé, a entretenu ces derniers sur les thèmes qui seront abordés un peu plus tard lors du stage. Les participants vont prendre connaissance de l’organisation et du fonctionnement de la Cud.
Les autres exposés portent sur le rôle et la responsabilité des exécutifs communaux, le processus de décentralisation au Cameroun. Une partie est également consacrée aux finances. Notamment le rôle du receveur municipal dans l’exécution du budget, la gestion de la dépense publique dans les collectivités locales décentralisées. Il est aussi question de se pencher sur le rôle même des conseillers municipaux. A relever aussi, le contrôle juridictionnel des actes des magistrats municipaux. C’est à cet exercice que vont s’atteler le délégué du gouvernement et certains responsables de la Cud.
Au-delà de ces cours, les maires et les grands conseillers ont été invités par le représentant du préfet à travailler sans relâche pour assurer la continuité du service public. Prendre la mesure des tâches qui leur incombent. La plupart des maires et grands conseillers, nouveaux ou pas, mesurent déjà les priorités à venir. En l’occurrence les projets d’assainissement de la cité, le traitement curatif, l’hygiène et salubrité, la mobilité urbaine, l’embellissement de la ville, la lutte contre la pauvreté, le désordre urbain… Pour Angélique Touenguene-Nlend, adjoint au maire de Douala 1er, l’initiative est louable : « Il est important que les magistrats municipaux maîtrisent le fonctionnement de la Communauté. Et s’imprègnent de tous ce qui concernent leurs fonctions ».
Moïse Bayiha II, grand conseiller, reconnaît que les chantiers sont nombreux. Il s’engage à apporter une pierre à l’édifice pour la poursuite de la modernisation des infrastructures de la ville. Le nouveau conseiller parle aussi de l’accès aux infrastructures sociales de base, notamment de l’eau potable pour les populations. Dans l’arrondissement de Douala II, par exemple, il y a beaucoup de défis à relever. Les problèmes de promiscuité entre autres. Selon lui, les conseillers sont à l’écoute des doléances des populations.
