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Dossier de la Rédaction

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RDC, combat sans fin

Un groupe rebelle qui multiplie des ultimatums à l’endroit des forces armées régulières dans un pays un pays souverain.  La situation dans l’Est de la République du Congo où le gouvernement de Kinshasa mène une guerre ouverte et sans merci contre plusieurs groupes rebelles est décidément inextricable. C’est ainsi que l’un des groupes les plus actifs, le M23, qui a pourtant pris langue avec le gouvernement pour des négociations qui piétinent, a sommé mercredi dernier les forces gouvernementales d’abandonner, sous 48h, certaines de leurs positions qu’elles occupent dans cette région. Le groupe rebelle a assorti cet ultimatum d’une menace de riposte. Cette sortie, pour le moins  déplorable, intervient après des accrochages qui ont opposé, mardi dernier, les troupes du M23 à l’armée.

Il faut dire que l’Est de la RDC vit depuis des lustres une situation de guerre permanente entretenue par des groupes armées hétéroclites qui  sèment partout la mort et la désolation au sein des populations civiles premières victimes de ce conflit sans fin entre les rebelles et le gouvernement de Kinshasa qui peine à faire prévaloir son autorité dans cette région. Pourtant au cours de cette année et grâce à l’implication plus forte de la communauté internationale sur le terrain des combats, cette région avait connu l’espoir d’une accalmie. Mais ce n’était que partie remise. Depuis septembre dernier, les combats ont repris de plus belle occasionnant des déplacements massifs des populations. Cette guerre permanente compromet durablement le développement socio-économique d’une région dont le sol est pourtant fertile et le sous-sol gavé en ressources minières. Ce conflit a par exemple profondément perturbé l’éducation de milliers d’enfants, bien souvent enrôlés contre leur gré comme soldats. L’UNICEF dénonce dan ce registre macabre la fermeture de milliers d’écoles d’un bout à l’autre de la région en conflit. Et maintenant bon nombre de ces écoles sont  squattées par des personnes déplacées. Ce fait naturellement le lit de toutes sortes de déviances et  calamités possibles (viols, abus sexuels, épidémies, famine, malnutrition, etc.). Une tragédie humanitaire insoutenable. Car, chacun le sait, ce dont a besoin la population de cette région pour son épanouissement intégral se résume en quelque mots : la paix et l’Etat de droit. Mais hélas, on en est encore si éloigné.   

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