Les commandants de la Base aérienne 202 et du secteur terrestre n°6 ont été installés mercredi à Bamenda par le Mindef.
C’est au colonel Bakary Boukar et au lieutenant colonel Oussoumanou Babikir qu’il revient désormais de diriger respectivement la Base aérienne 202 à Bamenda et le secteur militaire terrestre n°6 (SM6). Nommés par décret du chef de l’Etat, chef des armées, Paul Biya le 16 septembre 2013, ils ont officiellement pris leurs fonctions mercredi à Bamenda au cours d’une cérémonie présidée à la place des fêtes du chef-lieu de la région par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Edgard Alain Mebe Ngo’o. Une cérémonie qui s’est déroulée dans le strict respect des traditions militaires en présence des autorités administratives locales, en tête desquelles, le gouverneur Adolphe Lele Lafrique et en présence du vice-président du Sénat, Simon Achidi Achu, du Chairman du Sdf, John Fru Ndi.
Aux nouveaux responsables, et après leur avoir rappelé leurs missions, le Mindef a demandé de prendre toute la mesure de leurs responsabilités « la confiance du haut commandement se mérite », a-t-il indiqué à l’endroit des deux nouveaux responsables. Il les a invités à appréhender judicieusement l’environnement dans lequel ils sont désormais appelés à travailler pour la réussite de leurs missions. Il leur a prescrit de développer une franche et totale collaboration avec l’autorité administrative et l’autorité judiciaire et une bonne entente avec les autres services de sécurité. Les nouveaux responsables doivent être les plus proches possibles des hommes placés sous leur autorité. Aux populations du Nord-Ouest, le Mindef a rappelé la désignation d’un fils de la région, le général de brigade Martin Tumenta à la tête des forces d’Afrique centrale en RCA.
L’installation de nouveaux responsables militaires dans le Nord-Ouest a permis aux responsables des forces de défense d’expérimenter le Casa 235, nouvelle acquisition des forces aériennes camerounaises qui a permis de rallier Bamenda en moins d’une heure, mais surtout d’atterrir sur l’aéroport local malgré les mauvaises conditions atmosphériques.
