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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun, voie de passage à l'export du pétrole nigérien

L’accord bilatéral fixant les conditions du transit des hydrocarbures de ce pays en terre camerounaise signé mercredi à Yaoundé.

Au nom du gouvernement camerounais, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bonde, a signé mercredi à Yaoundé avec le ministre de l’Energie et du Pétrole du Niger, Foumakoye Gado,  un accord bilatéral entre les deux pays. Cet accord fixe les conditions pour le transit, en terre camerounaise, des hydrocarbures produits au Niger, et leur évacuation jusqu’à la côte atlantique camerounaise à travers le pipeline Tchad-Cameroun. L’accord a été signé à l’immeuble-siège de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), en présence de l’administrateur-directeur général de la SNH et président du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP), Adolphe Moudiki, du ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, et de l’ambassadeur de la République du Niger au Cameroun avec résidence à Abuja (Nigeria), S.E. Mansour Maman Hadj Dado.                                                                                                                                                       Après le paraphe et la signature des documents de l’accord, Emmanuel Bonde a déclaré que les attentes légitimes découlant de cet accord sont réelles, aussi bien pour l’économie camerounaise que pour celle du Niger. Ces attentes, a-t-il poursuivi, se situent notamment dans les opportunités de valorisation du brut nigérien, qui trouvera dans le pipeline Tchad-Cameroun le chemin privilégié pour son exportation et dans la côte atlantique camerounaise, une zone avantageuse d’accès au marché international du pétrole. Il a ajouté que pour le Cameroun, ces attentes se situent très clairement dans les revenus que tirera le pays du paiement, par les expéditeurs, d’un droit de transit qui, espère-t-on, sera significatif et reflètera une hausse de la production transportée par le pipeline Tchad-Cameroun.                    Prenant à son tour la parole, le ministre de l’Energie et du Pétrole du Niger, Foumakoye Gado,  a indiqué que les négociations doivent se poursuivre entre le Niger, le Tchad et le Cameroun et entre les sociétés expéditeurs et transporteurs, pour  s’accorder sur les détails techniques, économiques et financiers. Le Niger, a-t-il ajouté, qui attend impatiemment de mettre en exploitation ses réserves pétrolières du bloc d’Agadem, souhaite voir ces accords additionnels finalisés le plus rapidement possible dans les conditions les meilleures pour les intérêts des différentes parties prenantes. En outre, face à la presse, Foumakoye Gado a expliqué que son pays a décidé de retenir l’option Tchad-Cameroun pour exporter son pétrole essentiellement pour des raisons économiques. «  La production du Niger n’est pas très importante. Dans un premier temps, il s’agit de 60 000 barils/jour et il fallait, pour la valoriser, choisir le chemin le plus court qui va exiger les investissements les moins coûteux. Il se trouve qu’avec le pipeline Tchad-Cameroun, il nous suffira de construire un pipeline d’à peu près 600 km pour faire la jonction entre le Niger et le pipeline existant », a-t-il confié.

 

 

 

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