Considérés comme clandestins, ils ont été scellés par le sous-préfet.

« L’insalubrité qui régnait dans ces lieux ne nous permettait pas d’attendre plus longtemps. C’est pourquoi nous les avons fermés en urgence ». C’est par ces propos que Jean Marie Tchakui, sous-préfet de Douala V, justifie la fermeture de quatre centres de santé dans sa circonscription administrative. Une opération menée à partir du mardi 29 octobre dernier. Il s’agit du centre de santé « Les bourgeons » à Makepe, de la Fondation Kam-Siham à la Cité Sic, de la Clinique Saint-Paul Nounante à Ndogbong et du Centre médical « Le Cocotier » de Bepanda.

L’opération rentre dans le cadre général de l’assainissement du secteur de la santé privée, où figurent « beaucoup de clandestins ». Nombre de promoteurs de ces structures ne disposent pas d’agrément, opèrent dans des locaux inappropriés et dans certains cas, sont même dirigés par des personnes non diplômés en médecine. « Pour cette opération, nous avons été saisi par le chef du service de santé du district de Deïdo, qui couvre une partie de Douala V. L’autre partie de la circonscription est couverte par le district de la Cité des palmiers, et nous allons poursuivre l’opération de ce côté également », précise Jean Marie Tchakui.

Accusés d’exercice illégal de la médecine, les promoteurs des centres de santé indexés répondront de leurs actes devant la justice, d’après l’autorité administrative.