L’atelier ouvert jeudi vise notamment à leur montrer comment planifier une activité contre la pandémie.

Sous le très haut patronage de Madame Chantal Biya, première dame du Cameroun, présidente fondatrice de Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, 60 conseillers de jeunesse et d’animation de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS) sont formés à l’activité de pair-éducateur dans leur établissement. Avant l’ouverture de cet atelier de deux jours, Jean Stéphane Biatcha, secrétaire exécutif de l’Ong panafricaine et Daniel Ngoa Nguele, directeur de l’INJS, ont signé un protocole d’accord scellant cette nouvelle collaboration. C’était en présence de nombreuses personnalités dont Joseph LE, directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République, Pr. Touna Mama, conseiller spécial  auprès des services du Premier ministre et les ministres de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Michel Ange Angouing et de leur homologue des Travaux publics, Patrice Amba Salla.

L’objectif poursuivi par ce partenariat, a expliqué Jean Stéphane Biatcha, est de contribuer efficacement à la lutte contre la pandémie du  Vih/Sida en milieu jeune, scolarisé ou non. Car dans le monde, les jeunes et les femmes sont les couches les plus touchées. Le Cameroun n’échappe pas à cette règle a-t-il assuré. C’est sans doute pour cette raison que Mme Chantal Biya,  présidente fondatrice des Synergies africaines contre le Sida et les souffrances est sur tous les fronts. Au-delà des fruits engrangés par la campagne « Vacances sans Sida », l’Ong donne à présent des armes de lutte contre le Sida aux étudiants de l’INJS. Eux qui sont appelés à être au contact des jeunes au quotidien. Pendant deux jours, ils recevront, des notions de base sur le Vih/Sida, des techniques pour planifier une acticité de lutte contre l’affection. Ils apprendront également à communiquer pour le changement de comportement. Afin qu’à terme, ils soient de véritables pair-éducateurs. A l’occasion, le directeur de l’INJS, Daniel Ngoa Nguele a indiqué : « L’INJS est sensible et profondément touché par l’attention porté sur elle. Nous assurons la première dame que nous sommes un partenaire sur qui elle peut compter. » L’atelier organisé avec  le concours de l’Onusida s’achève cet après-midi.