The K-Walk et "Défis de femmes" au chevet des malades à l’occasion de la deuxième édition du défilé de mode intitulé Kreyann.
« Parce que le beau et le chic s’associent à l’émotion, K-Walk 2013 (un événement culturel international) voudrait donner du réconfort aux enfants malades et leur témoigner son affection ». Les propos introductifs de Anna Ngann Yonn pour justifier la présence de la délégation qu’elle a conduite hier à la Fondation Chantal Biya (FCB) ne pouvaient pas être plus touchants. Et pour joindre l’acte à la parole, les visiteurs qui se sont fait accompagner par les Miss Cameroun et Côte d’Ivoire, ont arpenté les salles d’hospitalisation et le centre qui accueille les enfants en détresse de la FCB pour donner plus que le sourire aux malades. Dans les bagages, se trouvaient du matériel médical pour les pensionnaires, en guise de soutien.
La visite à la Fondation apparaissait donc comme un prélude au défilé de mode que la maison Kreyann organise ce jour à l’Hôtel Hilton et pour lequel des grosses pointures de la culture mondiale sont là : Lokoua Kanza, Nayanka Bell (chanteurs), Stephan Rolland, René Caovilla (stylistes), etc. « Comment partager cette joie avec nos amis seuls et oublier quand non loin du lieu de l’événement, des âmes innocentes se battent contre la souffrance ? », s’est interrogé Anna Ngann Yonn avant d’ajouter que « The K-Walk en partenariat avec l’Association Défis de femmes de Madame Malika Bongo Ondimba du Gabon marche sur les traces de la première dame du Cameroun, Madame Chantal Biya, par l’exemple qu’elle nous donne en s’investissant dans la lutte contre les souffrances des enfants ».
Habissou Bidoung, Sg de la Fondation Chantal Biya a présenté l’institution qui, en 1994, année de sa création, n’était qu’un petit pavillon et qui, aujourd’hui, a été déclarée d’utilité publique par l’Etat du Cameroun. Au niveau international, la Fondation a un rayonnement certain avec son statut consultatif auprès du conseil économique et social de l’ONU. On a ainsi appris que la Fondation Chantal Biya agit sur trois leviers : l’éducation avec la construction de 10 écoles primaires dans le pays, les causeries éducatives sur les fléaux comme le Sida. Le développement social est un autre pilier de la Fondation avec des activités spécifiques en zones rurales, les appuis aux personnes vulnérables, les activités sportives. Mais c’est le volet santé qui confère à l’institution son aura nationale et internationale. Le Pr. Koki Ndombo, directeur du Centre Mère et Enfant de la FCB s’est longuement étalé sur ses prestations hospitalières qui, avec son centre médical de Meyomessala (village du Sud-Cameroun), atteint les cibles jusqu’aux fins fonds des villages. Les infrastructures, les équipements de pointes et une ressource humaine qualifiée dans les domaines sensibles comme la cardiologie, la neurologie, l’autisme, la néphrologie permettent à la Fondation Chantal Biya d’offrir des soins de références à ses populations cibles. La structure que les promoteurs culturels ont visitée hier accueille actuellement 262 malades et 17 000 consultations externes.
