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Dossier de la Rédaction

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Les filles se mettent aux Jeux de hasard

Le pari foot, l’une de ces distractions où elles misent de l’argent, remporte les suffrages de ces demoiselles.

Sous un soleil accablant ce samedi, les personnes de tout âge confondu sont autour du kiosque pour faire leur jeu au lieu dit Ekounou Ecole à Yaoundé. Ici, on trouve des hommes et particulièrement des filles en petit nombre. L’objectif, gagner les millions. Stylo ou crayon en main, ils consultent tranquillement les listes des matchs qui se joueront quelques heures plus tard. « Je paris sur cinq matchs. Ca va coûtée 3000francs », confie Hervé Abada, parieur. Le tenancier de kiosque est la pour « valider les tickets », avec sa machine et sa carte réseau. C’est qu’ici, l’âge varie entre 18 ans à l’infini et le sexe, ce n’est pas important. Ce qui compte c’est la clientèle. Fabrice Onana gérant d’un kiosque à Ekounou Palais, lui confie qu’on peut évaluer le nombre de filles qui jouent au pari foot à 10 ou 15 par semaine. Et d’ajouter : « on évolue dans un monde ou il faut briser les clichés. Je ne fais pas de discrimination. Mon client est d’abord un parieur, sauf pour les mineurs ». Par contre, Michel Blaise Obama, autre gérant à Ekounou Ecole, lui pense que les filles devraient plutôt s’occuper des travaux ménagers au lieu de s’intéresser à ces jeux de hasard. Et de réitérer «qu’il y a parmi ces filles des femmes mariées. Elles devraient s’adonner au ménage». S’il  est vrai que chacun a son opinion sur la question, il est tout aussi que vrai que ces filles et femmes mariées ont leur mot à dire. Cornelia Mvondo, elle, défend bien sa position sur le sujet. « Je pratique du football et c’est ma passion. Je viens donc ici pour m’amuser et gagner un peu d’argent », confie t`elle. Surtout que les filles sont plus chanceuses par rapport aux hommes et il faut connaitre les clubs en liste. « Elles gagnent plus facilement », jette l’un des parieurs. Si pour Cornelia, c’est une passion, pour Nadège Mengue, c’est une situation délicate qui l’a amené à jouer. «J’étais malade et mon mari a parié, il a gagné. Cet argent lui a permis de m’amener à l’Hôpital », se souvient`elle. Pour d’autres encore, c’est le conseil d’un ami ou encore le fait de valider les tickets pour son mari. Parmi ces femmes, il y a celles menant une activité. Michel Blaise Obama, lui, confie que « ces femmes viennent uniquement pour récupérer leur argent ou quand il y a un problème ».

Les heures d`ouverture et de fermeture de ces kiosques se font selon les caprices de la connexion internet qui permet aux gérants de télécharger les matchs et les résultats de la journée.

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