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Dossier de la Rédaction

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La Sopecam doublement endeuillée

http://cameroon-tribune.cmJacques Bendie, reporter photographe de longue expérience et Jean-Marie Zama, cadre commercial, décédés en l’espace de 5 jours.

La semaine dernière, le constat était évident que la santé de  Jacques Bendié s’était subitement dégradée. Lui-même semblait ne plus y croire. Courageux depuis l’amputation de sa jambe, il y a un peu plus d’un an, « Jackson » commençait à verser dans le pessimisme. Angèle Bepédé, journaliste à CT, se rappelle du dernier échange avec lui. « Tu n’as pas une 33 pour moi, c’est ce qui me reste à prendre en attendant que je rende le dernier souffle », blague-t-il comme à son habitude. Lundi dernier, à Ndzinga Amougou, Bendié lance : « Je sens mon corps me lâcher ». Et ces collègues de le reprendre sur ces répliques de mauvais goût qu’on ne lui connaît pas. Depuis samedi dernier, on comprend que tout cela était prémonitoire. Jacques Bendié rend le dernier souffle aux premières heures de la matinée, vers 2h du matin. Fin de parcours d’un photographe de haut vol qui a immortalisé au Cameroun et à l’étranger, les grands moments historiques du pays : Africa 21 en mai 2010, le sommet de Green Tree, les voyages et tout le reste de l’activité du président de la République, etc.http://cameroon-tribune.cm

Cela fait un peu plus d’un an que ce fringant collègue a déposé sa camera, à son corps défendant. La maladie qui l’emporte commence en fin 2011, avec un pied qui démange et qui devient sanieux. Le verdict du médecin est sans appel : amputation ! Pendant et après cet épisode, Jackson a gardé un moral d’acier.  Lorsqu’il reprend le travail, il  n’a rien perdu de sa bonne humeur. Mercredi dernier, tout se passe très vite. Il ne parvient plus à parler et c’est dans un état comateux qu’il est admis aux urgences de l’Hôpital central de Yaoundé, puis du CHU où il décède samedi aux premières heures.

Quand à Jean Marie Zama, chef du service des Publications à la direction commerciale de Sopecam, rien ne présageait une mort aussi inattendue. Lundi 28 octobre, il commence une journée de travail normalement. Il arrive au bureau visiblement bien portant. En mi-journée, il a subitement un malaise. Ses collègues le voient transpirer à grosses gouttes. Le secours s’organise autour de lui, puis il est transporté à l’hôpital où les médecins  constatent une tension instable qui tombe bas, remonte très vite rechute encore. Ce malaise l’emporte finalement le même lundi.

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