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Dossier de la Rédaction

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Le droit de la force en RDC

 Le succès  de la contre-offensive des Forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC) est tellement éclatant que cette opération a non seulement délogé les rebelles du Mouvement du 23  mars(M23) des positions  qu’ils occupaient, depuis de  longues années,

mais également  les  a contraints à faire part de leur volonté de relancer les négociations inter-congolaises suspendues le 21 octobre  dernier à Kampala . 

    Mis en déroute, le M23 sait pertinemment qu’il ne peut plus faire prévaloir ses  revendications.  Il  y a pourtant  onze mois, au fil de leur progression  militaire, les rebelles  réclamaient des   négociations directes au président Joseph  Kabila incluant notamment l’ouverture d’un dialogue  entre le gouvernement, le mouvement armé, l’opposition et la société civile  et l’intégration  de leurs combattants dans les rangs des forces armées nationales  avec les grades acquis dans le maquis .

  Entre la période où le M23 croyait avoir le vent en  poupe et sa  déculottée, d’importantes décisions ont été  prises pour faire respecter la force du droit à l’Est de la RDC après avoir vainement tenté de dénouer  la crise dans le cadre de la Conférence internationale des pays de la région des grands lacs(CIRGL).  Parmi  ces décisions, figurent certainement  l’accord-cadre de paix en  R.D.C.  signé le 24 février dernier   à Addis-Abeba, en Ethiopie, par neuf chefs d’Etat dont le président congolais, Joseph Kabila, des représentants de la C.IR.G.L. , de la Communauté de développement des Etats  d’Afrique australe (S.A.D.C.), de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (C.E.E.A.C.) mais  aussi  par le secrétaire général de l’Organisation des nations unies, Ban Ki Moon  et  la  présidente de la Commission de l’Union africaine,  Dlamini Kosa Zana  Zuma . L’accord- cadre  engageait  notamment les pays de la région à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des autres Etats voisins et à ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou  un soutien quelconque à  des groupes armés.  Pour sa part, le conseil de sécurité de l’O.N.U.  avait  pris la mesure du soutien à apporter à la stabilité à long terme  de la R.D.C.  et de la région des grands lacs tandis que les partenaires multilatéraux s’étaient  engagés à demeurer mobilisés dans leur soutien à  la R.D.C. , y compris avec les moyens appropriés  . Quand bien même, le conseil de sécurité a  décidé de renforcer les moyens de la Mission des nations unies pour la stabilisation de la R.D.C.(MONUSCO) en la dotant d’une Brigade  d’intervention rapide et en lui conférant un mandat  offensif,  le M23 a cru  qu’il s’agissait encore de la routine habituelle .  La série des  défaites qu’il vient d’enregistrer  lui prouve qu’il  a eu tort de sous-estimer  les FARDC désormais appuyées efficacement par la MONUSCO. Les FARDC sont donc désormais outillées pour imposer le droit de la force au M23 mais également aux bandes armées  étrangères qui ont longtemps destabilisé l’Est de la RDC.

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