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Dossier de la Rédaction

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Infections respiratoires, halte aux nouveaux germes

Un atelier international tenu lundi à Yaoundé veut barrer la voie au H5N1.

Parmi les infections respiratoires, la grippe est connue comme la plus redoutable. 20% d’infections respiratoires sont dues à la grippe qui se manifeste sous plusieurs sous-types. Son virus circule tout au long de l’année, mais c’est du mois d’octobre à décembre que la pandémie sévit plus sévèrement. Elle n’épargne ni les hommes, ni la volaille. Les chercheurs ont constaté le développement d’autres sous-types du virus de la grippe, notamment le H5N1 qui, jusqu’ici s’est manifesté chez la volaille. Des cas ont été confirmés au Cameroun, mais pas encore dans la population humaine au niveau de l’Afrique centrale.

Richard Njouom, de l’Institut Pasteur du Cameroun explique ceci n’a été possible que grâce à la mise en place d’un système efficace de surveillance dans la sous-région. Mais plusieurs pays ne sont pas encore dans ce réseau de surveillance de la grippe. Pour permettre de maintenir l’alerte l’Organisation mondiale de la sante (OMS) a mis à la disposition des Etats un document appelé Règlement sanitaire international (RSI) qui présente des cas suspects pouvant justifier l’origine d’une pandémie.

L’atelier qui s’est tenu hier à Yaoundé avait pour objectif de renforcer les aspects liés à la surveillance et de préparer une riposte possible.Les clés de cette surveillance concernent les principes et les méthodes de la surveillance de même que les exigences du RSI. La situation est d’autant plus préoccupante que les virus de la grippe sont responsables de la plupart des infections respiratoires aigües. De nouveaux germes avec un potentiel endémique peuvent se développer partout et n’importe quand. Dans les pays sous-développés les maladies comme les Pneumonies sont la cause d’un taux élevé de mortalité chez les enfants.

La grippe présente trois visages : la grippe saisonnière dont les souches de virus change presque tous les ans. Ce qui implique un vaccin actualisé. 10 à 35% d’enfants sont atteints contre 5 à 20% d’adultes. L’impact économique se manifeste par l’absentéisme à l’école ou au travail ou les système de soins débordés. La transmission est directe. Mais pour qu’il y ait pandémie, il faut la présence d’un nouveau sous-type. Que ce nouveau virus provoque des maladies graves et se propage facilement de personne à personne. Dans l’histoire, on signale quelques cas de pandémies : à la fin de la première guerre mondiale en 1918 avec le H1N1 qui avait fait  40 millions de morts en Espagne. Entre 1957 et 1958, le H2N2 était moins virulent avec environ deux millions de morts en Asie. Entre 1968 et 1969, le H3N2 avait tué près d’un million de personnes à Hong Kong. Plus proche de nous en 2009, le HN avait fait 20 000 morts au Mexique. Sans compter les cheptels de volaille décimés. Le Cameroun en garde de triste souvenir avec une filière complètement laminée. L’atelier d’hier avait pour mission, entre autre, de donner des outils pour détecter tout foyer de grippe aviaire ou de grippe pandémique afin de contenir la propagation. Dix pays de la CEAC étaient réprésents.

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