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Dossier de la Rédaction

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Six internationales s'engagent dans le championnat de football féminin

http://cameroon-tribune.cmcamerounaises se sont engagées avec Loréma et Louves Minproff pour la fin de saison.

Elles sont des recrues pour l’ « avenir ». C’est l’étiquette collée sur les six Lionnes venues renforcer des clubs (Louves Minproff et Lorema) en championnat national de première division de football féminin. Elles sortent pour certaines d’une saison peu ou pas éprouvante avec leurs clubs. Sans point de chute à l’issue de leurs championnats en Serbie, Russie ou en Allemagne, c’est au Cameroun que ces internationales camerounaises vont chausser leurs crampons, en attendant de trouver de nouveaux contrats ou la reprise tout simplement. Gaëlle Enganamouit (ZFK Spartak Subotica), Augustine Ejangue Siliki et Nchout Ajara Njoya (vice-championnes de Russie avec WFC Rossinyaka) et Léonie Gabrielle Ngaska jouent depuis quelques semaines à Loréma, tandis que Gabrielle Aboudi Onguene et Michèle Akaba évoluent à Louves Minproff.

Celle qui a pris tout le monde à contrepied, c’est Michèle Akaba. Sociétaire de Loréma à son départ pour la Turquie, c’est avec les Louves du Minproff qu’elle s’est engagée pour le reste de la saison. Et à deux journées de la fin du championnat et au moment où les matchs de la coupe du Cameroun sont en cours, elles sont au centre de débats. Doivent-elles jouer ? N’est-ce pas de la triche ? Certains poussent le vice un peu loin en souhaitant qu’il leur soit proscrit d’éventuels contrats, même temporaires. Pourtant, la pratique est légale. « Il est prévu que lorsqu’une internationale désire évoluer au championnat, une entente s’effectue entre la Fécafoot et la fédération dans laquelle la joueuse évoluait. On délivre alors à cette dernière un Certificat de transfert international (CIT) qui lui permettra de jouer librement », explique Philippe Mvondo, président de Lorema filles. La somme de 100 000 F est alors déboursée pour chacun des CIT internationaux sollicités. Le président de Loréma poursuit : « J’ai versé 300 000 F pour trois des quatre joueuses qui ont rejoint Loréma puisque la quatrième, Ngaska jouit d’un statut particulier ». A Loréma, on espère que ces arrivées feront peser la balance. Et permettront au club, pourquoi pas, de remporter l’édition 2013 de la coupe du Cameroun. A la Commission nationale de football féminin de la Fécafoot, on laisse savoir que les CIT ne sont délivrées qu’aux joueuses ayant signé des contrats légaux, donc ayant été légalement délivrées par leurs clubs ici.

Une situation guère appréciée par les huit autres équipes du championnat qui pensent être narguées par ces clubs dits nantis. Mais à Loréma, on voit ces recrutements beaucoup plus sous l’aspect social. « C’est pour aider les joueuses à garder la forme. Il y en a qui sont ici depuis près de trois mois. Si elles ne jouent pas, elles perdront le niveau », justifie Philippe Mvondo. Si Iven Mihamle n’a pas encore été libérée par son club serbe, Spartak Subotica, d’autres professionnelles continuent de frapper aux portes des clubs et la « cagnotte » ira au plus offrant.http://cameroon-tribune.cm

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