C’est une Algérie en pleine forme qui a commémoré le 1er novembre dernier, le 59e anniversaire du déclenchement de sa révolution, en 1954, contre les colons français.
L’ambassadeur de ce pays au Cameroun l’a rappelé mardi dernier, lors de la cérémonie organisée à l’hôtel Hilton de Yaoundé pour marquer l’événement. Devant un parterre d’invités, dont le ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, Toufik Milat a présenté un pays politiquement stable et doté d’une « aisance financière et économique reconnue ». Une situation qui contraste avec son « voisinage en mutations rapides faites d'incertitudes et de nouveaux défis sécuritaires». Le diplomate n’a pas manqué de relever des indicateurs de cette prospérité, à l’instar du taux de croissance qui devrait atteindre 7% à l’horizon 2015.
Au chapitre des relations bilatérales, l’ambassadeur Toufik Milat a aussi dressé un tableau des plus gais. Il a annoncé l’organisation en janvier prochain, d’une foire spécifique et des journées économiques algériennes à Douala ou à Yaoundé. De même, le diplomate a cité le Conseil d'Affaires algéro-camerounais qui devrait bientôt être réactivé pour relancer le partenariat économique et industriel ; ainsi que des pourparlers en cours pour la fourniture au Cameroun du gaz de pétrole liquéfié (Gpl) algérien. Tout comme pour l'octroi d'une trentaine de bourses algériennes, dans le domaine de la formation professionnelle. Toufik Milat n’a pas manqué de souligner quelques grandes lignes de la diplomatie algérienne. Notamment le soutien des causes justes telles le droit à « l’autodétermination des peuples encore sous domination ». Une politique où figure aussi en bonne place le rejet du terrorisme. Ce qui coûte aujourd’hui à Alger le maintien en captivité, de quatre diplomates enlevés en avril 2012 au nord Mali par des combattants du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
