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Dossier de la Rédaction

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Des journalistes familiarisés au Jargon diplomatique

Constat fait mardi dernier au terme d’un séminaire de renforcement en diplomatie et en relations internationales.

Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, ne boude pas son plaisir. Le séminaire de renforcement des capacités des journalistes en matière de diplomatie et des relations internationales a été couronné de succès. En remettant, mardi dernier, les attestations aux participants, il leur a demandé  de se servir  désormais de ces enseignements pour faire rayonner la diplomatie camerounaise. Son chef, le président de la République, pourra par conséquent, faire davantage faire rayonner le Cameroun auprès de ses partenaires extérieurs. Depuis lundi dernier, les journalistes de diverses publications ont quitté un moment leurs rédactions pour aller à l’école des usages diplomatiques. L’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC), partenaire scientifique du projet, a mis ses enseignants à la disposition des professionnels de la plume. Le Pr. Laurent Zang, le Pr. Jean Emmanuel Pondi, ont donc livré le secret des relations internationales et leur complexité à une presse de plus en plus ouverte sur le monde et dont les prises de position peuvent avoir une mauvaise influence sur la politique étrangère du Cameroun. Aussi les enjeux des relations internationales  et les contours de la politique  africaine de la France ont-ils alimenté la réflexion.

En dehors des enseignants de l’IRIC, des fonctionnaires du ministère des Relations extérieures ont  édifié les journalistes sur le jargon diplomatique et les usages protocolaires. Les journalistes sont désormais capables de faire la différence entre la dénomination des déplacements des chefs d’Etat. Visite d’Etat, visite officielle, visite de travail, visite privée. Les séminaristes ont aussi appris à se familiariser avec des expressions comme : protestation, incident diplomatique, crise diplomatique, rupture des relations diplomatiques, rappel d’un ambassadeur. De même ils ont eu droit à la typologie des chefs de missions diplomatiques. Le ministère de la Communication, à travers ses cadres a, par ailleurs, mis en lumière les risques d’une communication mal gérée pour la diplomatie. Pour Issa Tchiroma Bakary, il n’est nullement question, à travers une telle initiative de museler la presse. Le Mincom veut simplement donner des outils aux professionnels qui pourront ainsi produire des articles de qualité sur des questions de politiques étrangères.

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