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Dossier de la Rédaction

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Cameroun-Nigeria en croisade contre le terrorisme

Les experts des deux pays réunis depuis mercredi dans le cadre du Comité de sécurité transfrontalière.

Le ciel est sans nuages entre le Nigeria et le Cameroun. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, l’a rappelé mercredi en ouvrant les travaux de la première session du Comité de sécurité transfrontalière entre le gouvernement de la République du Cameroun et le gouvernement de la République fédérale du Nigeria. Le Minatd a tenu ces propos au palais des Congrès à l’endroit du chef de la délégation nigériane le général J. B. Samuel. Les deux chefs de délégation ont salué la volonté commune des deux chefs d’Etat d’œuvrer pour les relations de bon voisinage, mais surtout pour la sécurité et la paix afin d’assurer la circulation des personnes et des biens. Les assises de Yaoundé interviennent après le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée. « Au cours de ce sommet historique, nos deux chefs d’Etat, Son Excellence Paul Biya et Son Excellence Goodluck Jonathan ont joué un rôle à la fois prépondérant et déterminant. Rôle ayant permis l’atteinte des résultats que nous connaissons aujourd’hui », a déclaré René Emmanuel Sadi.

Les deux pays entrent ainsi dans une nouvelle donne de solidarité, d’entente et de collaboration fructueuse dans la recherche des voies et moyens appropriés à même de promouvoir et de préserver la sécurité, la tranquillité et la paix dans leurs espaces communs.  Le Cameroun et le Nigeria partagent une frontière longue de 4000 km, ce qui présente des avantages, mais aussi des inconvénients. D’où la place qu’occupe l’agenda sécurité au cours de ces travaux. Le chef de la délégation nigériane ira plus loin en se félicitant de l’excellence des relations entre Yaoundé et Abuja. Les deux pays ont montré à la face du monde qu’ils étaient attachés à la paix à travers le règlement pacifique du conflit frontalier de Bakassi. Aujourd’hui, a indiqué le chef de la délégation nigériane, Abuja a besoin de la collaboration et du soutien du Cameroun pour réduire au silence les activités de la secte islamiste Boko Haram. Il y  va de la stabilité  politique et du développement économique du Nigeria. Les deux pays ont donc intérêt à avoir une frontière sûre pour booster les échanges commerciaux entre eux, a poursuivi le général J. B. Samuel.

Mis en place à travers l’Accord signé le 28 février 2012 à Abuja au Nigeria, le Comité de sécurité transfrontalière entre le Cameroun et le Nigeria constitue donc le cadre privilégié en matière de concertation, de coordination et de gestion de sécurité le long de la frontière commune. Les officiels camerounais sont conscients que cette frontière, du fait de son ouverture sur le golfe de Guinée, pose des problèmes sérieux. La piraterie en haute mer, les actes de terrorisme, les fanatismes divers et les extrémismes de tous bords, les enlèvements de personnes avec demande de rançon, la circulation des armes légères et petit calibre, le grand banditisme, la fraude douanière et la contrebande participent des phénomènes pointés du doigt hier par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Les experts nigérians et camerounais sont par conséquent invités à mettre ces travaux à contribution pour permettre au Comité de jouer pleinement son rôle. « Il est du devoir de notre Comité et, davantage de son équipe d’experts, d’envisager toutes ces mesures et de les soumettre aux autorités compétentes de nos deux pays, en vue des décisions appropriées. », a précisé le Minatd.

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