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Dossier de la Rédaction

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Philippe Douste-Blazy au Cameroun

Après un échange avec le Minsanté, le PCA d’Unitaid a effectué le tour de plusieurs formations sanitaires mercredi à Yaoundé.

Phillippe Douste-Blazy, président du Conseil d’administration d’Unitaid et conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies en charge des financements pour le développement dans le domaine de la santé, est au Cameroun depuis mardi. C’est en réponse à l’invitation à lui adressée par l’Unicef. « L’Unitaid avait déjà aidé à trouver des financements innovants pour la lutte contre le Sida au Cameroun. On veut utiliser son expérience pour rechercher des fonds pour lutter cette fois, contre la malnutrition. C’est pour cela que nous avons fait appel à lui. Car dans la zone CEMAC, 44%  des enfants malnutris se retrouvent au Cameroun », a expliqué  Daouda Guindo, chargé du bureau de l’Unicef au Cameroun.

Mais avant de se lancer dans ce nouveau chantier, Philippe Douste-Blazy, à la tête d’une importante délégation, a tenu à jeter un regard sur l’impact de l’intervention d’Unitaid, - instrument d’achat de médicaments, initié par l’ancien président français Jacques Chirac-  au Cameroun. A ce sujet, André Mama Fouda, lors de l’échange intervenu en début de matinée l’a rassuré : « Les personnes vivant avec le VIH sont les principaux bénéficiaires des appuis d’Unitaid. Notamment à travers la fourniture gratuite des produits pédiatriques pour le traitement de près de 10.000 enfants, ainsi que le suivi de près de 2000 personnes sous ARV de 2e ligne. » Ceci, a t-il poursuivi, à travers une convention signée entre le Minsanté et la Fondation Clinton, désignée opératrice des fonds Unitaid. Et d’ajouter que le Cameroun a contribué au fonds Unitaid à hauteur de 692 millions F de 2008 à  juin 2012. Au sujet de la malnutrition, André Mama Fouda a indiqué au PCA d’Unitaid que le gouvernement camerounais a mis sur pied un programme de lutte contre la malnutrition. Phénomène plus accentué dans les régions du septentrion et de l’est, du fait notamment, des inondations et de l’afflux des réfugiés venant des pays voisins.

Le tour qu’il a, par la suite, effectué à l’Hôpital de district de la Cité Verte et au Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida (CIRCB) notamment, lui a permis de se faire une idée des actions menées au Cameroun dans ce domaine. Et au terme de ces visites, c’est un Philippe Douste-Blazy satisfait qu’on a retrouvé. « Le CIRCB, c’est tout le travail que nous faisons. Je voudrais d’ailleurs féliciter la première dame, Mme Chantal Biya grâce à qui, le Cameroun a un centre aux techniques très évoluées de diagnostic. » Cependant, regrette-t-il, le problème, c’est qu’il faut éviter les résistances. Il s’explique : « On peut prendre un médicament et commencer à résister à ce dernier appelant. Ce qui appel à le changer. C’est le travail que nous allons abattre. Comme cela coûte un peu cher, nous essayons de voir, comment il est possible de baisser les prix de ces produits.» Philippe Douste-Blazy a bouclé sa journée hier après un tour au Centre mère-enfant de la Fondation Chantal Biya notamment.

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