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Une force d’intervention rapide de l'Union africaine en préparation

http://cameroon-tribune.cmAnnonce faite mardi lors d’une réunion des chefs d’Etat à Addis-Abeba.

Ce n’est plus qu’une question de jour : une Force africaine d’intervention rapide susceptible de régler les conflits sur le continent pourrait voir le jour d’ici la fin de cette année.

A l’heure qu’il est, nul ne connaît ni le pays d’accueil de cette force, ni même la taille de ses effectifs.

Réunis mardi à Addis-Abeba au siège de l’Union africaine (UA),  les dirigeants de onze pays africains ont annoncé  la création prochaine d'une force de réaction rapide.

C’est le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, président en exercice de l'Union africaine s’exprimant devant la presse à l’issue du sommet,  qui a annoncé la bonne nouvelle. Il a fait état d'une décision historique. De son côté, Ramtane Lamamra, commissaire de l'UA à la Paix et à la Sécurité a précisé que les contributions en hommes, matériel et financement à cette force se feront sur une stricte base de volontariat. Ce qui est à noter, c’est que cette force sera opérationnelle immédiatement, et ceci grâce aux contributions de trois pays que  Ramtane Lamamra a cité nommément : l’Afrique du Sud, l'Ouganda et l'Éthiopie. En réalité, cette Force vient pallier l’absence d’une Force africaine en attente qui tarde à se mettre en place.

Initialement prévu pour fin 2010, il y a trois ans, le projet d’une force africaine en attente a toujours été repoussé et n'interviendra au mieux qu'en 2015, indiquent certains spécialistes. Or, plus le temps passe, plus les foyers de tension s’allument sur le continent, et la nécessité d’une force de réaction rapide se fait de plus en plus sentir, comme viennent de l’illustrer les crises malienne et centrafricaine.

La Force africaine en attente doit compter à terme 32 500 membres, militaires ou civils, issus des cinq principales régions du continent. Mais depuis le lancement de cette idée, il y a une dizaine d'années, rien ne semble vraiment avancer. A titre illustratif, seules deux des cinq sections régionales envisagées pourraient être prochainement opérationnelles.

Avant-hier à Addis-Abeba, une demi-douzaine de pays se sont portés volontaires pour constituer la force de réaction rapide : le Tchad, le Niger, le Sénégal, l’Algérie, le Ghana et l’Ethiopie.http://cameroon-tribune.cm

 

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