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Dossier de la Rédaction

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Cameroun-Nigeria: la lutte contre le terrorisme se précise

La deuxième session du Comité de sécurité transfrontalière aura lieu en mai 2014 au Nigeria.

Après trois jours d’intenses tractations, Camerounais et Nigérians ont mis un terme aux travaux de la première session du Comité de sécurité transfrontalière entre les deux Etats vendredi dernier.

A la session de clôture au palais des Congrès de Yaoundé, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi,  a signé les documents pour la partie camerounaise.

Le major général à la retraite, J. B. Samuel, directeur au bureau du conseiller à la sécurité nationale, a fait de même pour la partie nigériane. Les deux pays ont ainsi formalisé leur plan de sécurisation de la frontière commune. Les assises de Yaoundé ont permis une évaluation de la situation sécuritaire tout le long de la frontière terrestre et maritime. On sait, par exemple, que les deux parties vont désormais sensibiliser les communautés transfrontalières à travers la coopération entre les autorités administratives et sécuritaires et la mise en place des comités locaux de vigilance. L’organisation des opérations simultanées sous la coordination des gouverneurs de région camerounais et les autorités locales et fédérales du Nigéria est par ailleurs, annoncée. Yaoundé et Abuja ont également décidé d’échanger les informations et les renseignements entre les différents services compétents. Il en est de même de la mise en place d’une banque de données sur les activités criminelles. Après les travaux de Yaoundé, on devra assister sur le terrain à un renforcement de la coopération transfrontalière par les échanges de visites entre les autorités concernées. En 2014, il est prévu la programmation d’opérations simultanées. Mais pour voir net dans cette opération de sécurisation de la frontière, il a été recommandé d’accélérer le processus de démarcation de la frontière terrestre.

Les travaux proprement dits ont permis aux experts des deux pays de mettre sur pied trois sous-commissions. Il s’agit de la sous-commission chargée de l’évaluation de la sécurité, de celle chargée des opérations (prévention et répression) et de la sous-commission chargée des questions connexes. Les principales menaces sécuritaires ont été aussi identifiées le long de la frontière terrestre et maritime et dans l’espace aérien. La piraterie maritime, le trafic de faux médicaments, le trafic des êtres humains, le trafic de drogue, le trafic et la prolifération des armes de petit calibre, des armes légères, des armes munitions et effets militaires, l’incursion des bandes armées dans les eaux territoriales, le vandalisme des installations pétrolières et le siphonage des produits pétroliers, l’enlèvement des personnes et la prise d’otages assortis de demandes de rançons… constituent un échantillon des phénomènes qui menacent les relations pacifiques entre le Cameroun et le Nigeria. Au terme des travaux, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, s’est félicité de l’esprit de cordialité qui a prévalu.


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