Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Pont sur le Wouri ou 50 ans de bons et loyaux services

Aujourd’hui, environ 40 000 véhicules traversent quotidiennement le pont inauguré en 1955 et réhabilité en 2004.

Il est presque 18h ce mardi, heure de pointe pour les transporteurs. Sur le pont du Wouri, les files de véhicules s’allongent. Les « rangs » s’étendent du rond-point Deïdo jusqu’après l’ancienne route de Bonabéri. Le flux des véhicules est lent. Très lent. Certains chauffeurs somnolent au volant, lassés d’attendre et de klaxonner. Ceux qui le peuvent tentent de faire demi-tour. D’autres personnes ont préféré descendre des taxis et traverser à pied. Les motos-taxis de leur côté se faufilent, certes avec peine. A leurs risques et périls également. Les habitués de la traversée du pont sont coutumiers de ce cliché. « Aujourd’hui encore on peut dire que ça va. Mais dans les cas où il y a un accident ou un moindre problème sur le pont ou aux alentours, c’est fini. On peut mettre une heure, voire plus pour traverser », confie Gisèle Tonfack, résidente du côté du lieu dit « Centre équestre », à Bonabéri.

Depuis son inauguration en 1955, le pont sur le Wouri est le seul lien entre Douala et sa zone industrielle de Bonabéri, voire l’Ouest du pays pour ceux qui partent de Douala. Construit de 1952 à 1954 par les entreprises françaises Batignolles notamment, le pont sur le Wouri a été inauguré officiellement par Pierre Henri Tertgen, ministre de la France d'Outre-mer à l’époque. Selon certaines sources historiques, l’ouvrage était alors considéré en ces temps comme le « Pont digue le plus long du monde ».

Après environ 50 ans d’existence, sous le poids de l’âge et l’importance du trafic routier, le pont a subi d’importants travaux de réhabilitation entre 2004 et 2006. A ce moment-là, selon des sources municipales, 38 000 véhicules environ traversaient le pont sur le Wouri chaque jour. Aujourd’hui, selon Jean Yango, directeur des Etudes, de la Planification, des Investissements et du Développement durable à la Communauté urbaine de Douala (Cud), le flux de véhicules qui passent par le pont du Wouri avoisine les 40 000, dont la moitié constituée de taxis.

La « cure de jouvence » du pont sur le Wouri a consisté entre autres, à renforcer les fondations et le tablier du pont. L’opération cofinancée par l'Agence française de développement (Afd) et l’Etat camerounais, sur fonds Ppte, est évaluée à 13 milliards de F. Chiffre révélé lors de l’installation du Comité interministériel de pilotage des travaux de réhabilitation du pont sur le Wouri.

Par ailleurs, l’ouvrage subit régulièrement quelques travaux ponctuels, question surtout de réparer les garde-fous, continuellement défoncés par les véhicules lors des accidents. Ainsi, à certains endroits, le pont a régulièrement présenté des trous béants, parfois bouchés par des blocs de béton, stigmates de la violence des chocs. C’est dans ce contexte qu’à l’issue de la session ordinaire du conseil du premier trimestre en avril dernier, Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Cud, a annoncé des travaux de réhabilitation des garde-fous abimés du pont sur le Wouri, pour le compte de travaux dits « d’urgence ».

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière