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Dossier de la Rédaction

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Les chances de pacification de la RDC

Plusieurs signes permettent de croire en un retour de la stabilité dans l’Est de ce pays.

La RDC vient d’arriver à un tournant majeur de son histoire. Celui qui pourrait bien marquer le retour de la paix dans l’Est du pays, après des décennies d’instabilité. Si un tel espoir repose surtout sur la défaite du M23, plusieurs autres paramètres le renforcent. C’est le cas de la réforme de l’armée congolaise dont la chaine de commandement a été revue et des appuis conséquents ont été apportés aux troupes. Résultat : il a fallu une semaine seulement pour mettre en déroute les rebelles. Une victoire que Kinshasa doit aussi à l’appui de la nouvelle brigade de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco). La mise sur pied de cette force dotée d’un mandat offensif dans le cadre de l’accord d’Addis-Abeba signé par onze pays africains le 24 février 2013, constitue un autre facteur pour le retour de la stabilité dans l’Est du pays. A ceci s’ajoute le soutien des autres nations, notamment la Tanzanie, le Malawi et l’Afrique du Sud dont les soldats sont engagés dans cette brigade de l’Onu. Pretoria a d’ailleurs signé un important contrat portant sur la fourniture d’énergie hydroélectrique à partir de 2020. Un accord qui scelle les destins de ces deux pays, et renforce l’engagement de Pretoria à œuvrer au retour de la paix en Rdc.  

Ces derniers jours, plusieurs observateurs et nations ont insisté sur la nécessité d’une résolution pacifique de la crise avec le M23. Mais celui des armes se sera avéré plus rapide. Et rien n’indique qu’elle sera moins bénéfique pour la région, si l’on se réfère à la multitude de règlement à l’amiable des conflits déjà réalisés sur l’Est sans un retour définitif de la paix.  D’ailleurs, malgré la victoire, l’accord de paix entre le gouvernement et le M23 est annoncé pour ce jour. Une signature qui devrait sonner comme un message aux autres groupes armés qui continuent d’écumer l’Est et d’y semer la désolation.

Mais des experts n’ont cessé d’appeler à la mise sur pied d’une véritable armée à même de garantir la sécurité dans le territoire congolais vaste de 2,3 million de km². Or, la présence des 19 000 hommes de la Monusco et des 3069 de sa brigade, dont le départ n’est pas encore envisagé, est la preuve que Kinshasa n’est pas prête à tourner le dos à l’assistanat.

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