Une série de séminaires lancés depuis lundi par le Minatd pour une administration préfectorale plus performante.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation veut placer l’administration préfectorale au cœur des chantiers de l’émergence. Le ministre délégué chargé des Collectivités territoriales décentralisées, Jules Doret Ndongo, l’a rappelé à l’ouverture de la série de séminaires de renforcement des capacités des sous-préfets en matière de gestion des conflits. Au nom du ministre René Emmanuel Sadi, empêché,  Jules Doret Ndongo a réitéré aux sous-préfets de la région du Centre, la vision de l’administration préfectorale qui est celle du chef de ce département ministériel. « Une vision énoncée à plusieurs occasions et qui porte, pour l’essentiel, sur une préfectorale d’engagement et de développement. Une préfectorale hautement performante et résolument inscrite dans la réalisation du projet de société de Monsieur le président de la République », a-t-il déclaré.

Si le séminaire concerne les 360 sous-préfets du pays, pour la région du Centre, le coup d’envoi de la formation a été donné dans la salle des actes de la Communauté urbaine de Yaoundé. Le gouverneur de la région du Centre, Roger Moïse Eyene Nlom et le préfet du Mfoundi, Jean-Claude Tsila ont assisté aux travaux. Face à ces responsables, des sous-préfets de différentes générations à qui il revient désormais d’implémenter les orientations du gouvernement. On sait que suivant les dispositions du décret du 12 novembre 2008, le sous-préfet est le dépositaire de l’Etat dans l’arrondissement.  Au-delà des missions classiques, le Minatd invite ses collaborateurs à mettre en œuvre ces attributions mieux qu’hier dans le cadre d’une nouvelle vision. Mais cette nouvelle ère doit être portée par des hommes et des femmes aux attitudes et aux comportements responsables, a poursuivi le ministre délégué.

La série de séminaires lancés hier à Yaoundé vise un objectif : renforcer les capacités des sous-préfets en matière de gestion des conflits.  Dans la pratique courante, le quotidien d’un sous-préfet est rythmé par des interventions de ce genre pour ramener la paix sur son territoire de commandement. Les questions foncières et domaniales, les litiges sur les limites des circonscriptions administratives et unités du commandement traditionnel, les questions du respect des droits de l’Homme, la préservation des libertés individuelles et collectives, le rétablissement de l’ordre public, lorsqu’il est perturbé par des conflits aux divers motifs, constituent la panoplie de conflits que les sous-préfets rencontrent au cours de l’exercice de leurs fonctions. A travers des exposés et des communications, le Minatd a voulu donner à ces autorités administratives, des arguments pour une saine gestion des conflits. Après Yaoundé, les gouverneurs de région prendront le relais pour former les sous-préfets de leurs différentes circonscriptions administratives.