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Assurances, comment payer vite et bien

Un colloque organisé jeudi à Douala relève le besoin de plus de célérité dans la production des rapports.

Comment indemniser plus vite les victimes de sinistres ? Question au centre d’une rencontre jeudi 7 novembre dernier à Douala, entre assureurs, experts techniques et médecins conseils. En matière d’assurances, l’expert technique est chargé par les sociétés d’établir le montant du préjudice subi par un assuré, un tiers ou une victime, aux fins de l’indemniser à sa juste valeur. Il apparait donc comme un maillon essentiel du processus de par son rôle indispensable à la formulation d’une offre d’indemnisation. Il existe autant d’experts que de spécialités pour couvrir tous les domaines de la technicité.

« La législation des assurances de la zone Cima ne cesse d’évoluer dans le sens de la satisfaction des victimes d’accidents et des bénéficiaires des indemnités d’assurance. Pour le régulateur, il faut payer vite et bien. C’est ainsi que les compagnies d’assurances sont aujourd’hui condamnées pécuniairement si les contrôleurs de la Cima ne sont pas satisfaits de la cadence de paiement des sinistres, ou de la qualité de leur instruction », déclare Henri Ewele, Dg de Chanas Assurances. Pour lui, parmi les problèmes qui ralentissent la cadence des règlements des sinistres, il y a les délais encore longs dans la circulation de l’information entre les bénéficiaires d’indemnités, les experts techniques et l’assureur. « Nous allons nous employer à les réduire en modernisant notamment les moyens de transmission », précise-t-il. En principe, après un sinistre, lorsque l’expert-technique descend sur le terrain, il a 15 jours pour remettre son rapport. Cependant, d’après ces experts, compte tenu de certaines contraintes externes comme l’émission des procès-verbaux d’accident par la police, l’émission des rapports peut prendre jusqu’à 21 jours.

L’objectif du colloque, une « première » selon les participants, est aussi de mettre en place un cadre de dialogue et de concertation entre les intervenants de la chaine de traitement des sinistres. Jusqu’ici, les experts techniques se plaignaient de ne pas être reconnus à leur juste valeur par les assureurs, en termes de rémunération notamment. « Il faut mettre les experts techniques au centre du jeu, car c’est le rapport de l’expert qui sert de base pour l’offre d’indemnisation. Nous avons résolu de moderniser notre profession pour répondre aux défis qui sont les nôtres », confie Frédérique Djeuhon, président de la Chambre professionnelle des experts techniques du Cameroun. Côté experts, on annonce d’ailleurs la signature d’une convention avec l’Association des Sociétés d’Assurances du Cameroun (Asac), pour l’adoption d’un nouveau barème de paiement qui pourrait entrer en vigueur dès janvier 2014.

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