L’usine Cimaf, qui prend forme du côté de Bonabéri est réalisée à hauteur de 65%.

500 mille tonnes de ciment par an, pour un début. La capacité de l’usine Cimaf, annoncée lors de la pose de la première pierre du projet en mai 2012 par le Premier ministre Philemon Yang, donnait une idée de l’ambition de ses promoteurs. Surtout que cette capacité est présentée comme extensible (à un million de tonnes/an). Dans un contexte de Grandes Réalisations, impliquant le lancement de multiples chantiers çà et là à travers le pays, cette offre supplémentaire dans le domaine du ciment a été accueillie, pour ainsi dire, à bras ouverts par les pouvoirs publics. « On a besoin du ciment pour construire les routes, on a besoin du ciment pour construire sa maison », avance un haut responsable de la ville, soulignant l’importance du projet.

L’usine Cimaf – entendez Cimenteries de l’Afrique – basée à Douala, une fois terminée, comptera un atelier de broyage (un broyeur à boulets d’une capacité de 65t/heure, équipé d’un séparateur dynamique et d’un filtre à manches), un atelier d’ensachage, des halls de stockage couverts du clinker et des ajouts, un poste de transformation de l’énergie électrique (15 MVA installé), etc. Sont prévus également un bâtiment administratif, technique, commercial, et un laboratoire, ainsi que des silos pour stockage de ciment d’une capacité de 2000m3. En tout, elle s’étend sur quelque dix hectares.

De façon concrète, son activité consistera à importer des matières premières à partir de deux usines Cimat basées au Maroc, pour la production et la commercialisation de tous les types de ciment.